jeudi 13 décembre 2012
Emmanuelle Guattari - La petite Borde
Éditeur : Mercure de France - Date de parution : Août 2012- 140 pages vites lues et vite oubliées...
Emmanuelle Guattari raconte son enfance dans les années soixante à la Borde établissement psychiatrique dirigé par son père. A la Borde, les patients n’étaient pas cloisonnés, un des visées thérapeutiques et révolutionnaire était de les faire participer à la vie en collectivité. Ce château situé dans un parc était le lieu de vie de l'auteure et de sa famille.
Avant d'ouvrir ce livre, je ne me suis pas fiée à la mention de roman . Heureusement pour moi car je m’attendais à des souvenirs de cette enfance peu commune . Vivre en tant qu’enfant dans un lieu où les patients sont atteints de maladies ou de trouble psychiatriques revient à confronter l’innocence, la candeur à la perplexité que le mot seul psychiatrie engendre. Alors oui, l’auteure nous livre des anecdotes, des moments où la tendresse prédomine remisant l'incongru à l'état de normalité. Des scènes décrites par petites touches le tout avec une écriture presque minimaliste où la nature comme la famille ont une place importante. Si ce livre donne lieu à quelques petites bulles d'observations fines dont une touchante quand elle évoque sa mère décédée, l'ensemble est court. Très court, trop court. A peine avais-je ouvert la livre que j’en étais déjà à la fin et je suis restée sur ma faim. Une lecture qui ne me laissera aucune trace. Dommage.
Les billets positifs de Mimipinson , Nadael et celui plus réservé de Gambadou
9 commentaires:
Une première phrase radicale : ma Clara pète la forme ! Bises
Tu n'es pas la première à le dire. Je suis plus tentée par le livre de Félicité Herzog.
@ Philisine : il manque une contenance et l'écriture n' a rien d'extraordinaire..
@ Aifelle : trop de personnes veulent écrire... la preuve !
Il y avait pourtant un thème original, pff !
C'est vrai qu'il est un peu bref.Mais, j'ai aimé l'athmosphère qui se dégage de ce livre.
Il me tentait beaucoup au moement de saortie et puis je suis passé à autre chose. J'ai peut-être bien fait^^
Je me fais de plus en plus souvent aussi cette réflexion: trop de personnes veulent écrire! J'ajouterai: l'indulgence des lecteurs est trop souvent sans limites!
@ Cathulu : c'est ce qui m'intéressait justement !
@ Nadael : je n'y ai pas été sensible...
@ Jérôme : oui..
@ Mango : oui , entièrement d'accord avec toi ! Et une autre réflexion : il y une différence entre sensibilité et sensiblerie...
Mais je l'avais loupé, ce billet ! L'auteure semblait pourtant intéressante à la Grande Librairie...
Enregistrer un commentaire