Editeur : 10/18 - Traduit l'anglais ( Etats-Unis) par Michèle Hechter - Date de parution : Mars 2017 (date de première parution : 2015) - 355 pages menées sans temps mort !
Avertissement : on ne se s’arrête surtout pas à la couverture affreuse qui ne donne pas du tout envie de se plonger dans ce roman. Surtout que la mamie dessinée ne ressemble pas le moins du monde à l’image que l’on peut se faire de Florence Gordon.
A soixante-quinze, cette féministe de la première heure et auteure de plusieurs essais sur le sujet compte bien rédiger ses mémoires. Avec son caractère bien trempé, elle a pour habitude de formuler sans ambages ce qu’elle pense et sans se soucier d’y mettre les formes. Et ça vaut aussi bien pour ses amies que pour sa famille. Justement son fils unique, son épouse et leur fille adolescente viennent s’installer à New-York. Non seulement, ça ne lui fait pas plaisir mais pour couronner le tout, elle se retrouve sur le devant de la scène intellectuelle.
Vous l’aurez compris, Florence Gordon n’est pas une mamie gâteau, loin de là ! Malgré la présence de sa famille qu’elle ne voit pas souvent, elle veut continuer son travail de rédaction bien plus important à ses yeux. Sa belle-fille pétrie d’admiration envers elle l’agace, sa petite-fille la laisse de marbre (elle l’appelle par un prénom presque différent à chaque fois) et son fils est une source de déception professionnelle pour elle.
Si Florence Gordon a une haute opinion d'elle même, elle apprécie toujours de voir ses amies de longue date qui la connaissant bien la supportent comme elle est. Même si ses remarques peuvent être mordantes ou blessantes, elle n'est jamais pour autant détestable car l'auteur Brian Morton joue sur preuve sa vivacité brillante d’esprit et sa lucidité sans égale. Et ça fonctionne !
Souvent caustique et mené sans temps mort, ce roman nous parle de la vieillesse, des relations familiales et de la transmission. On sourit, on rit aussi ( quelquefois jaune) et on est touché. J'ai juste un bémol pour la fin un peu trop vite expédiée à mon goût.
Elle était une guérilla, une saboteuse, une pro du guet-apens. Son métier, c'était l'essai. Des livres qu'elle avait écrits, la majorité était des recueils d'essais, les autres étaient des recueils d'essai déguisés.
Les billets d'Aifelle, Cathulu, Cuné et Kathel
8 commentaires:
Ah, je suis contente que tu l'aies aimé ! La fin est rapide oui, mais après tout, était-ce utile de nous montrer Florence plus longtemps .... je ne veux pas en dire plus pour les lectrices à venir. Depuis, j'en ai acheté un autre de l'auteur, j'espère qu'il me plaira autant.
C'est vrai que la couverture ne rend pas hommage au livre, d'après ce que tu en dis!
Merci pour cette découverte!
Vous devenez insupportables, les filles, à trop tenter! ^_^
keisha
@ Aifelle : deux ou trois pages supplémentaires auraient été les bienvenues pour ma part . Oh, j'attends ton avis alors !
@ Fanny : oui , pas du tout:).
@ Keisha : tstttt, et c'est toi la tentatrice qui dit ça ?! Je fais de plus en plus l'allers-retours à la biblio, c'est terrible !
encore un qui pourrait me plaire aussi!
Et là, vous vous y mettez à plusieurs, ce n'est pas très sympa...
C'est vrai que la couverture n'est pas très engageante ... contrairement à ce que tu en dis.
@ Eimelle : et oui:)
@ Krol : c'est de la faute aux autres.. je n'y suis pour rien:)
@ Gambadou : franchement, qui peut avoir envie d'acheter un livre avec cette couverture :)?
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