Le titre complet de ce recueil est "un dé en acajou a disparu et autres nouvelles économiques". Oui, vous avez bien lu : économiques ! Pourtant, et ça n’est pas un scoop, tout le monde sait que je me suis fâchée avec les chiffres il y a quelques années. Mais, point de chiffres ou de termes barbares et place à onze nouvelles de qualité !
Une écriture limpide, fluide pour cet auteur qui est quand même docteur en économie (allez, je le lui pardonne..) et professeur. Et là, Christian Ost n’a pas à rougir de complexe à côté des nouvellistes. Car il sait manier la dérision sur son sujet .
Sans détailler toutes ces nouvelles essentiellement à chute, j’ai eu une préférence pour There is no bussiness like e-business qui est excellente pour faire travailler ses zygomatiques. Ou quand par hasard un internaute se retrouve par erreur à passer par erreur une commande auprès d’un magasin de jardinage. Dans Demain, j’anticiperai amour et économie ne font pas bon ménage (un conseil : si votre mari préfère se délecter des pages boursières au lieu de vous admirer dans votre petite nuisette, prêtez-lui ce livre!). Star Economy est un petit bijou…
Un recueil à lire !
Edit /Précisions : Quand je dis que je me suis fâchée avec les chiffres c'est parce qu'ils compartiment les personnes, les classent dans une catégorie et les étiquettent. On se retrouve dans un pourcentage. On saute à pied-joints de célibataire à mariée, on fait même des enfants à virgule ! Et quelquefois, les nombres deviennent des ghettos d’où il est difficile de sortir.Et dire que dans ma vie "antérieure", j'étais Chargée d'Etudes dans le domaine ... des chiffres !
Edit /Précisions : Quand je dis que je me suis fâchée avec les chiffres c'est parce qu'ils compartiment les personnes, les classent dans une catégorie et les étiquettent. On se retrouve dans un pourcentage. On saute à pied-joints de célibataire à mariée, on fait même des enfants à virgule ! Et quelquefois, les nombres deviennent des ghettos d’où il est difficile de sortir.Et dire que dans ma vie "antérieure", j'étais Chargée d'Etudes dans le domaine ... des chiffres !
12 commentaires:
Le billet de Sylire m'avait laissée hésitante, tu as l'air plus enthousiaste, je le retiens.
Tu le vends bien, ce recueil! je vacille...
Et je suis là, si tu veux te réconcilier avec les chiffres...
Sylire m'avait convaincue... Tu en rajoutes une couche. Ils sont forts, chez Quadrature!
Alala, mais pourquoi ce désamour de l'économie? ;-) J'adore l'idée de ce recueil mais mais... les nouvelles et moi, on est souvent fâchées. Je pense toutefois faire une petite exception sur ce coup-là, pour une fois qu'on parle d'économie de manière positive, je ne peux pas louper ça.
@ Aifelle : oui, car j'ai aimé l'humour et surtout la dérision qu'il emploie !
@ Kaisha et Zarline : Je suis fâchée avec les chiffres car ils compartiment les personnes, ils vous classent dans une catégorie et vous étiquettent. Ghetto d’où il est difficile d’en sortir. On se retrouve facilement emmuré dans un pourcentage. Arghhh, d'où mon désamour !
A bas le binaire et vive les nuances qu'offrent les mots...
@ Gwen : yes, M'dame ! et c'est leur spécialité !!!
Bon en tous cas un livre de nouvelles pleines d'humour, ça ne devrait pas se refuser par ces temps moroses.
Je vois que tu fais, comme moi, le challenge de Sabbio. J'avais des a priori pour les nouvelles car certaines me laissent un peu sur ma faim et aussi parce que j'aime les gros romans bien longs et qui développent..
Mais je sais que c'est un tort. Les nouvelles de Raymond Carver : "Trois roses jaunes" m'ont entièrement convaincue et je viens de lire des nouvelles grecques excellentes.
Et pour les chiffres, Clara, comme disaient mes filles quand elles étaient petites : Copines!
Moi aussi je suis fâchée avec les chiffres et pourtant je me suis régalée avec ce recueil !
Il est dans ma PAL et j'ai hâte de le lire car je fais une confiance aveugle à Quadrature!
Et merci pour cette nouvelle contribution.
Je n'aime pas trop les chiffres non plus et pourtant dieu sait si j'en ai "bouffé" depuis que je travaille !
OK, pourcentages et compagnie qui compartimentent, je n'aime pas trop non plus! Je préfère les maths pures et dures comme on dit (en existe-t-il de molles? ^_^
En fait les élèves s'attachent aux centièmes dans leurs moyennes, moi pas, je refuse d'associer un humain à un nombre, mais le système est ainsi fait (et les élèves sont pire, ils en veulent, des chiffres!)
j'ai un peu de mal aussi avec les chiffres et n'aurait pas pu en faire mon métier genre dans la finance. pourtant je les manie chaque jour en responsable commerciale que je suis... les taux de transformation, de rétention, de réabonnement, etc.Ce recueil me tente en fan de nouvelles que je suis et dont tu sais entretenir le vice !
oups une faute s'est glissée dans mon commentaire : il fallait lire aurais et non aurait. ah j'aime pas ça ...
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