Éditeur : Gallimard - Date de parution : Février 2019 - 256 pages et un avis mitigé
A quarante ans, Tomás est paysan qui ne compte pas son temps. Ce taiseux vient d’apprendre qu’il a un cancer agressif mais il n’est pas du genre à se plaindre. Proche de ses sous qu’il gagne durement à la sueur de son front, c’est un homme attaché à ses terres.
Dans ce petit village de Galice où tout le monde se connaît, l’arrivée de Suiza est vite remarquée. Elle ne parle pas un mot d’Espagnol. On dit qu’elle vient de Suisse, qu’il lui manque de la jugeote et qu’elle est un peu idiote.Sa beauté attire les hommes et quand Tomás la voit, il la veut.
Veuf depuis bien longtemps, Tomás n’a pas su aimer et prendre soin de celle qui a partagé brièvement sa vie. Son attirance charnelle pour Suiza est plus forte que tout. Et cette attirance va se transformer en véritable sentiment d'amour. Des petits changement vont s'opérer chez notre grand gaillard et Suiza elle-même va s’ouvrir en laissant de côté ses craintes. Ils s’apprivoisent et se complètent. Si Bénédicte Belpois décrit des personnages entiers souvent maladroits avec l'intime et chahutés par la vie, j'ai trouvé qu'il y avait certains clichés et je n'ai pas été sensible aux quelques traits d'humour déployés.
L’écriture ne prend pas de gants, ça respire de vie, de sensualité et c’est même souvent brut (quelquefois trop pour moi d'ailleurs). Avec en toile de fond une histoire d'amour, on pourrait même s’imaginer déjà une happy end. Sauf que non.
Même si la fin inattendue m’a joliment surprise, j'ai malgré tout trouvé certaines maladresses dans ce premier roman.
Les billets de Delphine, Joëlle et Sabine beaucoup plus enthousiastes que moi.
11 commentaires:
Oui, bon, rien d'urgentissime ! ;-)
Et la groseille dans tout ça ? :)
Dommage ! Personnellement, j'ai beaucoup aimé cette écriture âpre, au plus prêt de ce que ressentent les personnage, dans toute la brutalité des sentiments...
Visiblement, ça peut attendre ..
Je trouve que la principale qualité de ce roman réside dans son écriture, charnelle, au plus près des sensations, et dans la capacité de l'auteure à se mettre dans la peau de ce paysan brut de décoffrage. On sent la terre, les éléments, la rudesse du climat... Pour moi, ce fut une lecture agréable, intéressante mais très loin du coup de cœur. Une auteure dont j'ai envie de voir la suite...
@ Kathel @Aifelle :un peu la douche froide vu les avis hyper positifs.
@ Cath : a une très bonne question ma Cath ! J'ai accumulé des passages qui m'ont fait tiquer ( ou pas rire du tout) et ça en a fait un peu de trop ( petit exemple "Le plus dur, c'était la valise : je n'avais même pas de pyjama. Je couche à poil. Ou tout habillé, quand j suis trop bourré" : bof, bof )
@ Delphine : ah oui c'est souvent brut à mon goût.
@ Nicole : la fin m'a retournée ! Certes il l a des qualités mais dans les histoires de taiseux et de paysans , je préfère de loin la finesse de Marie-Helène Lafon par exemple et c'est ce qui m'a manqué dans ce roman. Et quand même il y quand même beaucoup de clichés.
Ton manque d'enthousiasme me fait dire que ce roman français va rester où il est. Surtout lorsque tu parles de clichés !
Merci pour ton avis. Ce titre ne viendra pas allonger ma LAL.....
La groseille du bandeau, appétissante, avait alpagué mon regard au détour d'une visite en librairie... J'irais donc plutôt chez le primeur m'en acheter 500 gramme
Je ne suis pas trop tentée ;-)
@ Krol @Alex @Celine : peut-être en attendais-je plus ( ou de trop)?
@ Autos Reading : à cette période? C'est trop tôt, patience pour les groseilles, framboises et autres gourmandises du jardin :)
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