Le récit s’ouvre sur Dilly qui met en ordre sa maison avant de partir pour Dublin afin d'y être hospitalisée. Malade, elle attend la visite de sa fille Eleanora. La jeune femme est partie très jeune à Londres où elle est devenue une auteure dont les écrits dérangent. Quand elle se rend au chevet de sa mère, elle reste peu de temps et oublie dans sa précipitation son journal intime. Dilly va découvrir combien elle et se fille se ressemblent.
Il m’a fallu un temps d’adaptation pour me faire à cette écriture rêche. Une écriture qui colle au plus après de cette campagne Irlandaise soumise à la dureté. Dilly y a toujours vécu sauf durant quelques mois. Une période durant laquelle elle a voulu tenter sa chance aux Etats-Unis. L’espoir de réussir une vie là-bas a pris l’eau et elle rentrée au pays. Peu de temps après, elle s’est mariée et a remisé au placard tous ses rêves. J’étais enthousiaste à l’idée de lire ce roman. Les relations mère-fille, des vies de femmes en Irlande : autant de thèmes que j’affectionne et qui sont au centre de ce roman. Si le début du livre m’est apparu limpide, la multiplication narrative m’a laissée sur le bas côté. Les sentiments réciproques de Dilly et Eleanora sont sans cesse masqués par le bouclier de la pudeur, les non-dits et l'incompréhension marquent leur relation.Entre les lettres écrites par Dilly à sa fille (postées ou non) les souvenirs de Dilly , le journal d’Eleanora, j’ai avancé à l’aveuglette et je me suis égarée (pour ne pas dire perdue!).
Il y a de très beaux passages mais ils sont noyés dans des longueurs qui ont eu raison du peu d’enthousiasme qu’il me restait. Dommage …
Il y a de très beaux passages mais ils sont noyés dans des longueurs qui ont eu raison du peu d’enthousiasme qu’il me restait. Dommage …
11 commentaires:
Je rejoins absolument ton avis. Trop long, pas assez dense, bref, je n'ai pas aimé
Marrant de voir les différents avis ! Bon, je verrai bien : jamais été déçue encore par cette maison d'éditions ! ;)
Mis à part le passage qui évoque la façon d'écrire de la fille, non, on n'est pas perdu (mais j'ai un GPS spécial), j'ai beaucoup aimé l'écriture
@ Angélita : je rajoute ton lien, désolée, j'avais raté ton billet .
@ Leiloona : je m'y suis reprise à deux fois par moments...
@ Keisha : l'écriture a été une surprise !
A feuilleter pour se faire une idée...
Je le note plutôt pour un emprunt en bibliothèque, alors...
Sans l'écarter vraiment, je ne vais pas le rechercher particulièrement non plus, alors.
aurais-je un don prémonitoire? Je l'avais pris il y a peu à la bibliothèque, et, un peu débordée par le flot de mes propres achats de livres pour les vacances, je l'ai rapporté sans même l'avoir ouvert, celui-là...
Je viens de le finir aujourd'hui. Mon avis ne sera pas plus enthousiaste que le tien.
L'écriture d'Edna O'Brien n'est pas des plus faciles. Son chef d’œuvre à mon goût reste « La maison du splendide isolement ».
On peut la voir dans une émission d'Arte « A mi-mots ».
Une grande dame.
Yvon
@ Gwen : oui !
@ Kathel : je relirai quand même cette auteure car so, écriture m'a interpellée !
@ Mango : les avis sont très partagés ...
@ Angélique : tu as une boule de cristal ? Ohoh, intéressant :)!
@ Valérie : bon, tu t'es égarée également ?
@ Yvon : justement, je voulais te demander conseil !
Merci !!!
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