mardi 10 juillet 2012

Michelle Richmond - Le rêve d'Amanda Ruth


Éditeur : Pocket - Date de parution : Février 2012 - 285 pages et une  lecture agréable!

Jenny effectue une croisière d’une dizaine de jours sur le fleuve Yangzi Jiang en Chine. Un voyage pour disperser sur le site des Trois-Gorges les cendres de son amie Amanda Ruth. Assassinée quatorze ans auparavant  à l’âge dix-huit ans, Amanda Ruth rêvait de découvrir la Chine,  le pays de son père. Bien qu’ils soient séparés depuis huit mois, Dave son mari l’accompagne et Jenny espère que cette croisière va les rapprocher.

Si Jenny effectue une croisière en Chine c’est pour disperser les cendres de son amie Amanda Ruth. Les deux jeunes filles  étaient  proches, de trop même au goût du père d’Amanda Ruth qui les a surprises  à flirter.  Toutes les deux habitaient une  petite ville en Alabama aux abords de Demopolis River. Jenny sortait avec  Dave alors qu’Amanda Ruth allait provoquer un séisme en présentant à ses parents sa petite amie. Tout au long  de cette croisière, Jenny replonge dans ses souvenirs. Depuis quatorze ans, elle n’a pas oublié son amie et elle ne peut s’empêcher de se sentir en partie responsable de sa mort.  Sur le bateau, elle rencontre Graham un homme séduisant qui effectue ce voyage avec un but précis.  Alors que Jenny tente de reconquérir Dave, celui-ci joue la carte de l’indifférence. Jenny va se rapprocher de Graham et succomber à ses charmes. Même si la croisière se révèle être un voyage bien cadré où le pays n’est montré que sous des aspects positifs, elle va permettre à Jenny de se libérer d’un poids et de tendre à un équilibre.

Ce livre a su susciter et maintenir mon  intérêt éveillé bien que j'ai trouvé un peu grossière l’image de la Chine vendue aux touristes. La sensualité qui s’en dégage a agi comme un aimant et les personnages gagnent en intensité au fil des pages. De même, les idées de Jenny sur son mariage et ses envies profondes évoluent  dans un laps de temps assez court.  J’ai eu un  pincement au cœur  pour Graham dont les propos m’ont particulièrement  parlée.  Sans avoir  été subjuguée par ce roman, il s’agit d’une lecture agréable! De cette auteure, j'ai préféré Le carnet de la mathématicienne 


Un an plus tard, il me demanda de l’épouser. Je ne pouvais pas refuser. Il est possible d’aimer quelqu’un parce qu’il est solide, digne de confiance, parce que dans un moment unique, impossible, il a répondu instantanément, avec une exactitude et une justesse absolues à vos besoins secrets.

Les billets d'Antigone, Cathulu et Mango

9 commentaires:

Manu a dit…

Un roman qui me tente assez bien.

Aifelle a dit…

Je retiens donc prioritairement "le carnet de la mathématicienne".

Valérie a dit…

Je n'ai déjà pas été emballée par Le carnet de la mathématicienne, alors, je passe.

antigone a dit…

J'avais tellement aimé "l'année brouillard" que j'avais été un peu déçue par celui-ci !

Gwenaelle a dit…

Je ne suis pas vraiment tentée par ce roman. Quant au gris et au taupe, je les abhorre! On en voit partout! J'espère que tu as trouvé d'autres couleurs, bien plus belles... :-)

Mangolila a dit…

Je crois que mon billet était mitigé mais finalement j'en garde un assez bon souvenir ainsi que du "Carnet de la mathématicienne"!
Je suis aussi en mode pointillé forcé pour des raisons de changement de matériel qui me crée bien des problèmes! Grr!
Vous battez des records de fraîcheur à Brest, on dirait!

Asphodèle a dit…

Il ne me tente pas plus que ça !!! Et pour le gris et le taupe, comme Gwé, ils me sortent par les yeux ! Remets du rose ou du jaune sur tes murs pour oublier le gris breton et la fraîcheur que vous semblez avoir depuis pas mal de temps ! Ce n'est guère mieux en Vendée mais le micro-climat permet quelques embellies et plus de douceur, c'est déjà ça de pris à la morosité ambiante !!! :)

Philisine Cave a dit…

La citation me paru tout à fait juste. De l'auteure, j'ai lu L'année brouillard (bien,bien). C'est pas un peu rose bonbon, le Amanda Ruth ?

Karine:) a dit…

Le thème me tente beaucoup mais tu n'es pas la seule à dire que ce n'est pas non plus fantasmagorique. Du coup, je passe...