Éditeur : Points - Traduit de l'anglais (Irlande) par Bruno Boudard - Date de parution : 2013 - 249 pages et une magnifique découverte !
A Rathmoye, petit bourg d’Irlande, la population est encore occupée par la mort de Mrs Connulty. Lors de son enterrement, un jeune homme arrivé en vélo prend des photos. Personne ne le connaît. Il s’agit de Florian Kilderry revenu pour vendre la maison de ses parents et ce qu’elle contient avant de partir pour l’étranger. Ellie Dillahan s’occupe de la ferme avec son époux. Embauchée pour l'aider après la mort de la mort de sa femme et de son enfant, il lui a proposé le mariage. Enfant de l’assistance et élevée par des religieuses, la jeune femme mène à Rathmoye une vie ennuyeuse loin du village. Son mari est bon mais peu bavard, un taiseux qui n’a pas oublié sa première femme, son enfant et l’accident.
Ellie et Florian vont se rencontrer par le plus grand des hasards. Mais à Rathmoye où tout le monde ou presque se connaît, une attitude différente est très vite remarquée. Miss Connulty observe tout ce qui se passe, le vieux Orpen Wren qui a perdu la raison et a travaillé comme secrétaire pour une riche famille interpelle les gens au détour d'une rue.
Le temps d’un été, Ellie et Florian vont vivre un amour caché. Si au départ j'ai eu du mal à situer ce récit (et c'est une qualité dans ce roman justement), nous sommes dans les années 1950. Avec finesse et délicatesse, les émotions et sentiments sont mis à nu avec précision, force et justesse et pourtant l'écriture est tout en retenue.
William Trevor inspecte cet amour avec grâce (on ne peut pas se moquer de l'innocence d'Ellie), il sonde les âmes de ses personnages au plus profond ou installe un suspense qui nous tient en haleine sur quelques pages.
Un roman dont on s’imprègne de l’ambiance, du rythme, de chaque petit détail et des non-dits. Les émotions ressenties en sont encore plus fortes.
C'est tout simplement beau et admirable derrière une fausse simplicité.
Je suis conquise ! Une magnifique découverte en apnée totale!
C'était un acte de bonté – du moins était-ce l'impression qu'elle avait eue alors et qu'elle avait toujours aujourd'hui – que de lui avoir proposé le mariage; il eût été un peu ingrat de sa part de refuser. Son chez-soi était chez lui où, par bonté également elle avait été qualifiée de gouvernante, non de domestique. Étant veuf et connaissant plus de choses qu'elle, elle le voyait, encore maintenant, plus vieux qu'il n'était. Ce serait mieux s'ils étaient mariés : il ne l'avait pas formulé ainsi et, plus tard, à Lahinch, il avait avoué qu'il avait finir par se sentir de plus en plus proche d'elle et aussi qu'il avait de la chance. "J'ai de la chance moi aussi", avait-elle répondu et elle le pensait, n'ayant jamais eu l'habitude de mentir.
10 commentaires:
Je l'avais déjà noté celui-ci. J'aime beaucoup la couverture.
Je te fais confiance : je le note !
Tu m'as convaincue, je le note !
Tu m'as également convainc ue... Le livre est commandé à la bibli
Hé hé... voilà qui me semble intéressant. Je note. Merci !
Je n'en avais jamais entendu parler. Merci pour la découverte !
Je n'ai pas encore lu cet auteur, je le note.
@ Krol : tu sa bien fait !
@ Véronique : merci:)!
@ Tant qu'il y aura des livres @ Zazy @Nicole G @Delphine Olympe @ Aifelle : je me suis régalée !!
Je l'ai acheté quand il est sorti... et toujours pas lu. Pfff.
@ Nathalie : no stress, il n' y pas de date de péremption:)
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