Editeur : Actes Sud - Traduit du néerlandais (Pays-bas) par Arlette Ounanian - Date de parution : 2013 - 365 pages et un avis mitigé
Ils sont frère et sœur : Suzanne est anesthésiste dans un hôpital et Drik est psychothérapeute. Tous deux par leur travail soignent la douleur de façon différente. Suzanne l’empêche de surgir en aval d’une opération tandis que Dirk cherche sa cause souvent inconsciente chez son patient.
Eprouvé depuis la mort de son épouse, Drik recule à reprendre son travail et passe ses soirées chez Suzanne. Il s’entend à merveille avec Peter le mari de Suzanne qui est psychiatre. Rose la fille de Suzanne et de Peter a quitté le domicile familial depuis la mort de sa tante Hannah avec qui elle était très liée.
Hannah manque également à Susanne qui l’a accompagnée des mois durant lors de la maladie.
Ce sont des êtres marquée par le deuil, le chagrin. De plus, Suzanne n’arrive pas à communiquer avec sa fille alors qu’elle est très à l’aise dans son travail qu’elle aime.
Drick accepte l’analyse didactique (obligatoire) d’Allard un étudiant en psychiatrie.
L’histoire va prendre une tournure inattendue à cause d’Allard qui va côtoyer le frère et la sœur par ses études.
L’auteure nous décrit le travail de Suzanne mais dissèque les opérations chirurgicales où elle intervient. N’étant pas étudiante en médecine (ni médecin), j’ai trouvé cela très technique et sans grand intérêt.
Si l'histoire est un peu "poussive", elle devient plus intéressante par la suite et nous dévoile des personnages sous une autre lumière. Par contre, je n’ai pas compris, très (ou trop) souvent, Suzanne et je n’ai pas pas eu de clés me donnant des explications à ses comportements.
Anna Enquist s’est attaqué à un sujet vaste (« (elle) interroge le rôle et l'éthique de deux corps médicaux face à la douleur. Les anesthésistes, endormeurs de l'être sensible, sont ici observés en regard des analystes, qui dans leur pratique convoquent l'inconscient et libèrent la souffrance » 4ème de couverture) et l’ensemble n’est peut-être pas à la hauteur (avec des fausses coïncidences). Donc un avis mitigé au final.
5 commentaires:
Lu juste avant mon opération de l'épaule ! :)))
Tu es si peu emballée que je ne le note pas.
J'avais lu un autre roman d'Anne Enquist, il me semble qu'il avait pas mal de similitudes avec celui-ci, l'ambiance, le thème du deuil... (c'était Les porteurs de glace). Je n'ai pas assez aimé pour avoir envie de relire cette auteure.
Tiens, nous ne sommes pas d'accord ;-) je l'avais énormément aimé ce livre.
@ Cathulu @ Laure : sur ce livre là, je ne voui suis pas..
@ Aifelle @ kathel : il va être donné à Fifille one ( j'attends de savoir si elle aimera plus ou pas pour le côté purement médical au vu de ses études)
Enregistrer un commentaire