Alice et Cécile se connaissent depuis le plus jeune âge et
sont soudées par une amitié fusionnelle entamée au collège sous la France de Mitterrand.
Un peu plus de trente plus tard, cette amitié possessive, unique s'écrit au passé, enterrée par toutes les deux.
Ce roman alterne
des flash-back depuis les années quatre-vingt
et le présent des deux femmes trente ans plus tard. Issues de milieux différents, Alice et Cécile nourrissent
leur adolescence de lectures et de musiques. Leur amitié si forte et si précieuse est
entière. Devenues quinquagénaires,
leur amitié n’aura pas résisté aux lézardes qui se sont formées. Même si comme dans un
couple, elles auront tenté de braver les creux en espérant retrouver
cette complicité perdue. Il n'y pas une seule raison qui a provoqué la fin de cette amitié mais l’amoncellement de petites couches empilées de non-dits, de concessions
faites et regrettées, de remords
enfouis et de jalousie. Ce qui les liait n'a pas été remplacé par de l'indifférence. Pire, cette amitié forte tissée sur des années a laissé place à de la rancœur. Le présent est bien loin des jours heureux. Alice est
désœuvrée. Elle vient de clore son histoire d'amour qui durait depuis plus de vingt ans tandis que
Cécile est plongée dans un coma profond suite à un accident.
Le ciment et les failles de cette amitié se nichent dans une écriture toute en finesse.
Après la mer noire, toujours avec sensibilité, Kéthévane Davrichewy nous parle du cheminement intérieur de deux jeunes filles devenues des femmes : les espoirs, les pensées non avouées à l'autre, les rêves, la part du jardin secret que chacun préserve, les désillusions multiples. Des sentiments complexes ressort une émotion qui est palpable! Encore une belle lecture qui m'a touchée et qui a réveillé bien des souvenirs sur de nombreux plans…
Le ciment et les failles de cette amitié se nichent dans une écriture toute en finesse.
Après la mer noire, toujours avec sensibilité, Kéthévane Davrichewy nous parle du cheminement intérieur de deux jeunes filles devenues des femmes : les espoirs, les pensées non avouées à l'autre, les rêves, la part du jardin secret que chacun préserve, les désillusions multiples. Des sentiments complexes ressort une émotion qui est palpable! Encore une belle lecture qui m'a touchée et qui a réveillé bien des souvenirs sur de nombreux plans…
Cécile était une disparue. Le fait qu'Alice puisse la croiser en chair et en os n'y changeait rien. Le plus difficile était la solitude. Elle avaient été deux. Le moindre détail du quotidien avait été partagé, le dîner des enfants, leurs projets professionnels, les rendez-vous chez le coiffeur, les gens qu'elle voyaient, les films qu'elles voyaient, les livres qu'elles lisaient, leurs relations avec leurs maris. Les pensées d'Alice se heurtaient désormais à l'écho.
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