Éditeur : Stock - Date de parution : Août 2012 - 186 pages, une belle écriture mais une overdose des secrets de famille...
Anne, vingt ans, étudiante
en fac de médecine est en vacances chez
sa grand-mère maternelle. Six plus tôt, elle
a perdu sa mère Marie dans un accident de voiture. Elle découvre par hasard une lettre écrite par sa mère à un certain H peu de temps avant son décès. Marie élève en terminale et âgée de dix-sept ans avait une liaison avec son professeur de
lettres, un homme marié, père et de
trente ans son aîné. Pas une liaison
passagère mais une histoire d’amour inconcevable qui a duré sept ans. Sept longues années d’un amour dérangeant,
inacceptable en société et pour la famille de Marie. Anne découvre cette
histoire, ce secret de famille qu’elle et ses sœurs ignoraient. Elle décide de
poser des questions à sa tante, à sa grand-mère, se raccroche à l’idée qu’H. est toujours vivant, de le voir
pour comprendre qui était vraiment sa mère.
Ainsi, le roman alterne la longue lettre de Marie et les
pensées d’Anne. Une réciprocité, un échange invisible se crée sur
les réflexions entre mère et fille, les réponses devançant
les questions. Le tout est servi par une belle écriture mais hélas, je crois que je
développe une réaction allergique aux secrets de famille. En fait, je frôle l’overdose, je n’en peux plus, voilà c'est dit. A
croire que toutes les familles ont quelque chose de caché : adultère, un enfant dont
le jumeau est décédé à la naissance, un enfant hors mariage, un père qui n’est
pas le père biologique de l'enfant, un parent alcoolique ( ah ça non, ce n’est pas un secret car ça se voit et/ou s’entend), … bref
pour le moment je ne peux plus approcher de près (surtout) ou de loin une histoire avec un secret de famille.
Toujours est-il que je retiendrai de ce roman l'écriture de Florence Noiville.
Merci à Dialogues Croisés pour la découverte de cette auteure.
13 commentaires:
Je crois qu'en effet toutes les familles ont des secrets inavouables ... mais la littérature française en use et en abuse, tout comme de l'auto-fiction ces dernières années.
Celui là, je l'avais repéré, mais ton avis me refroidis un peu...
Ah Zut, je suis en train de rédiger mes secrets de famille en trois volumes (je suis au troisième)
et maintenant je suis complètement découragé...
800 pages à la poubelle !
Si l'écriture est belle, on peut noter le nom de l'auteur;
Sinon, oui autofiction et secrets, ça fait beaucoup. J'en lis peu, alors pour moi ça pourrait passer...
Noann m'a bien fait rire ! Il n'y a malheureusement pas que la littérature française qui regorge de secrets de famille... Le dernier roman irlandais que j'ai lu était aussi dans cette veine-là, et ça m'a "gavée" !
Oh! que je suis d'accord! Quand je vois "secret de famille", je fuis!!
Mireille
Une over-dose de secret de famille ? Pire que chez les Borggias ?!
Je crois que les écrivains qui ne savent pas comment dire certaines choses ont trouvé ce filon "juteux" mais comme toi (et sans frôler l'over-dose puisque j'évite), ce thème ressassé commence à me soûler....
Je trouve aussi que tous ces secrets de famille qui se ressemblent ça suffit... mais bon j'avais noté ce titre alors je ne sais plus après ton billet !!
j'ai le même symptôme que toi !
Le secret de famille en littérature, c'est un grand classique qui a du mal à passer chez moi. Enfin, quand même moins que l'autofiction^^
Bien sûr que chaque famille cache une tare (ou un taré !), mais c'est vrai que le touillage nombrilique de la littérature française commence à me saouler un peu...
Justement c'est un livre qu'on m'a récemment conseillé. Mais c'est vrai que les familles sont très compliquées. Cela fait écrire.
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