Éditeur : Steinkis - Date de parution : Janvier 2012 - 154 pages qui m'ont lassée et pire qui ne m'ont pas touchée...
Sandra Kollender a un
petit garçon atteint d’une maladie rare
et détectée tardivement le syndrome de West. Maladie handicapante, invalidante qui ne permet à Noé comme les autres enfants
Quand à la roulette russe, le handicap et la maladie vous tombent dessus , il y a deux façons de réagir : adopter l'auto-apitoiement et attendre la compassion ou alors se battre et être optimiste.
J’ai toujours considéré l’humour, l’auto dérision comme des armes redoutables pour parler du handicap
et de ses nébuleuses cohortes. Démarches qui s’apparentent à un combat plongé
dans la jungle des papiers, des médecins
manquant d’humanité, le regard et l’incompréhension d’autrui. Il faut un moral d’acier,
une bonne dose d’humour pour y faire face. Ce dernier est même nécessaire pour ne pas sombrer quand le handicap, la maladie
sont obscurs, progressifs et que l’avenir ressemble à un point
d’interrogation. Si je me suis retrouvée
dans certaines situations comme vouloir jeter un médecin par la fenêtre ou le
traiter intérieurement de tous les noms oiseaux, l’auteur dans ses descriptions complique des
démarches qui sont déjà malheureusement assez complexes.
Bien que Sandra Kollender pointe du doigt les dysfonctionnements de prise en charge en matière d'handicap, l'humour et le fun (mot qui revient souvient dans ce court texte) surchargent grossièrement le trait de pinceau.
A vouloir rendre à tout prix son récit drôle, le texte en devient par moment lourd, excessif. L’écriture proche de l’oralité, trop vive, les digressions soi disant humoristiques ( les trop de la balle … très peu pour moi) m’ont lassée. Et pire, je n'ai pas été touchée.
Etant moi-même atteinte d’une maladie invalidante et handicapante, en comparaison, j’étais sortie « grandie » après la lecture de Où on va Papa ? de Jean-Louis Fournier.
Dommage qu'en annexe, l'auteur n'ait pas jugé utile de joindre le lien d'un site sur cette maladie peu connue.
A vouloir rendre à tout prix son récit drôle, le texte en devient par moment lourd, excessif. L’écriture proche de l’oralité, trop vive, les digressions soi disant humoristiques ( les trop de la balle … très peu pour moi) m’ont lassée. Et pire, je n'ai pas été touchée.
Etant moi-même atteinte d’une maladie invalidante et handicapante, en comparaison, j’étais sortie « grandie » après la lecture de Où on va Papa ? de Jean-Louis Fournier.
Dommage qu'en annexe, l'auteur n'ait pas jugé utile de joindre le lien d'un site sur cette maladie peu connue.
10 commentaires:
L'humour est un art exigeant...
Mouais pas tentée. Et tu sais pourquoi ;-)
De toute façon, je n'ai pas envie de ce genre de sujet en ce moment, alors je passe.
J'aurais sans doute aussi aimé avoir une annexe avec des explications sur la maladie, peut être des associations, etc, car je ne connais absolument pas cette maladie.
Merci de ne pas nous tenter aujourd'hui ! ;-)
J'ai bien aimé moi. Justement l'humour, le côté très oral et très direct du discours. Certes, tout n'est pas excellent, mais je trouve qu'il se dégage quelque chose de ce bouquin. La maman ne cache pas ses moments de découragements et même carrément les moment fugaces où elle en veut à son fils d'être handicapé. Pas facile à dire, et je trouve que Sandra Kollender s'en sort bien.
C'est le problème des auteurs français, soit tomber dans la caricature, soit devenir trop incisifs. Rares sont ceux qui trouvent l'équilibre.
Je vais le recevoir dans quelques jours... j'ai lu de nombreux avis positifs sur ce bouquin... je me ferai mon idée!
L'humour c'est difficile à manier. Fournier excelle, comme tu le rappelles, et sur les sujets graves, pas évident de toucher tout en sonnant juste et en restant un peu léger!
sélectionné ? c'est marrant ! je viens de l'acheter !
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