vendredi 12 avril 2013
Luigi Carletti - Prison avec piscine
Éditeur : Liana Levi - Traduit de l'italien par Marianne Faurobert - Date de parution : Mai 2012 - 248 pages et un avis mitigé...
Sociologue et professeur d'université, Filippo Ermini a élu domicile à la Villa Magnolia. Il connaît tous les résidents car il y venait déjà enfant avec ses parents. Paraplégique depuis qu'un chauffard l'a percuté, ce quarantenaire n'attend plus rien de la vie et est résigné. Aidé par Isidro d'origine péruvienne qui est au service de sa famille depuis toujours et surnommé "l'Indipensable" (avec un filet d'humour noir), les journées de Filippo s'égrènent dans une routine bien huilée. Tous les jeudis accompagné d'Isidro, il se rend au bord de la piscine pour écouter les dernières nouvelles de la Villa Magnolia. Notre narrateur aime observer ce qui se passe dans cet endroit où personne ne semble avoir aucun secret pour personne. Sous la torpeur du soleil romain, les résidents de la Villa Magnolia ont leurs habitudes et si Filippo prétend travailler à l'écriture de son nouveau livre, il prépare un plan pour mettre fin à ses jours. La vie paisible de la Villa Magnolia est bousculée par l'arrivée d'un nouveau résident. Un certain ingénieur du nom de Rodolpho Raschiani.
La curiosité des résidents à son égard est réveillée y compris celle de Filippo. Surtout que l'homme a le dos barré de trois monstrueuses cicatrices. Dégageant un mélange de politesse, de charme et d'autorité, il intervient alors que deux voyous menaçaient une résidente. Le nouveau résident cherche à s'approcher de Filippo et à gagner son amitié. Qui est-il vraiment? Etrangement, Rodolpho Raschiani est au courant de beaucoup d'éléments de la vie des résidents et en particulier de celle de Filippo. Entre ces deux hommes intelligents, une relation s'instaure où les cartes sont posées sur table. Mais dans un jeu de carte, certains personnages ont une double représentation...
Si j'ai deviné qui était en partie Rodolpho et la trame générale de roman, je n'ai pas vu venir le rebondissement final. Je ne peux pas nier la qualité de l'écriture de cette comédie qui flirte avec le polar où les dialogues sont teintés d'ironie et d'humour. Mais voilà dans ce huit clos où la Villa Magnolia semble surgir d'une autre époque, il m'a manqué un je ne sais quoi, une certaine consistance et surtout des émotions...
Ce livre fait partie de la 11ème sélection du prix des Lecteurs du Télégramme.
Le billet de Sandrine
10 commentaires:
J'en garde un bon souvenir, j'ai trouvé ce livre assez original
Tu réussis à m'intriguer quand même. Peut-être à l'occasion, si je le trouve en bibliothèque...
J'en ai bien envie quand même de celui-ci ...
C'est celui qui est en commun avec le prix Cézam. Je suis moyennement tentée je dois dire, surtout après ton billet !
Tu fais partie du jury du prix des lecteurs ?
Je passe car je préfère me concentrer sur tes coups de coeur ;)
J'aime bien les couvertures de Liana Levi (oui, c'est ma contribution du jour !)
Bon, ne pas en faire une priorité donc, ouf !! ;) Parce qu'à force de noter, je n'ose plus venir chez toi...
Je pense le lire mais dans le cadre du prix Cezam, celui du télégramme est si fugitif.
J'ai entendu de bons avis pour l'instant.
@ Sandrine: oups, j'ai rajouté ton lien...
@ Anne : je suis à contre courant, il y a beaucoup d'avis plus enthousiastes que le mien sur Babelio ou Libfly par exemple!
@ Véronique : ah oui, il m' a manquée quelque chose, la fameuse petite étincelle...
@ Sylire : lis-le quand même car par exemple notre Mireille a beaucoup aimé !
@ Alex : le jury est constitué des lecteurs et chaque lecteur vote ! Tu peux y participer si tu veux !
@ Cynthia : tu as raison:)
@ Kathel : oh, elle est meilleure que mes dernier commentaires vu que je n'ai pas eu le temps d'ouvrir ce week-end :)
@ Antigone : ah non ! tu continues de venir sinon je vais me sentir abandonnée !( façon Caliméro)
@ Fransoaz : le temps est juste pour lire l'ensemble de la sélection et comme je l'ai dit, les avis sont plus enthousiastes que le mien.
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