Éditeur : Le Rouergue - Date de parution : Mars 2015 - 252 pages lues d'une traite !
Rien ne laissait présager que ce dernier vendredi avant les vacances de février allait devenir une journée effroyable au collège Rosa Parks à Marseille. Bien sûr, les virus de saison avaient fait des malades mais rien de grave ou d'alarmant. Sauf que trois élèves en début de matinée qui présentaient des symptômes comme un saignement de nez meurent dans des conditions atroces.
Et tout se déroule très vite. Guillaume Guéraud excelle à se mettre dans la peau de ces adolescents d'abord incrédules puis paniqués. Car la situation ne va pas en s'améliorant. Les élèves tombent comme des mouches. A midi, on compte trois cents morts parmi les élèves, le personnel du collège, les pompiers et les équipes médicales dépêchées sur place . Et on est plongé dans une abomination de morts et d'agonies horribles. Médecins et pompiers s'affairent. Un périmètre de sécurité est établi autour du collège et interdiction de sortir pour qui que ce soit. Le collège est placé en quarantaine, les parents totalement affolés veulent des informations alors qu'une équipe médicale découvre qu'il s'agit d'un virus inconnu. Outre ce qui se passe au collège, le récit est émaillé par les flashs infos, par les conversations téléphoniques du directeur, des médecins. Ainsi que les ordres du préfet et deux visions de la situation s'entrechoquent.
Guillaume Guéraud nous dépeint avec psychologie qui se passe dans le tête de ces adolescents. Emmurés dans une terreur paralysante ou espérant trouver une solution pour s'en sortir. Sauf que quelques collégiens ont décidé de s'enfuir. Je n'en dis pas plus !
Ames sensibles s'abstenir car cette hécatombe est décrite avec beaucoup de détails. Ca clashe, ça remue, la tension palpable va en crescendo tout au long du roman. Et cerise sur le gâteau, la fin laisse planer un suspense qui fait froid dans le dos...
Un roman lu d'une traite car j'étais ferrée !
Par contre, je pense que ce livre conviendrait à un public plus âgé que 14 ans.
Même les grandes gueules s'effondraient sans un bruit. Grandes ouvertes sur le silence. Telles de simples masques de carnaval. Grimaçants et muets.
Le billet de Moka
Lu de cet auteur : Anka- Baignade surveillée
13 commentaires:
A ne pas lire si on se sent patraque ...
@ Aifelle : tu crois ?:)
Un roman à la Guéraud. D'une force incroyable et impossible à reposer...
https://aumilieudeslivres.wordpress.com/2015/03/05/plus-de-morts-que-de-vivants-guillaume-gueraud/
Ouh lala, les scènes seraient dignes d'un film bien parano style Contagion :p Mais... dans le genre, livre impossible à déposer, je suis preneuse!
Un auteur que je ne connais pas. pourquoi pas mais plus tard bien plus tard quand ma PAl aura diminué enfin ! :)
Mais ça fait peur ! Je vais le conseiller au documentaliste. Merci.
Plutôt tentant ! pas l'épidémie, hein, le roman !
Au vue du sujet et de la couverture, je ne l'aura pas donné à lire à des ados.
Mais c'est horrible ! Je suis une âme sensible, je ne suis pas sûre que ce soit pour moi ...
@ Moka : oui impossible à lâcher !
@ Laeti : tu peux foncer !
@ Cathulu : il faut prendre le temps...
@ Bonheur du jour : la trame est géniale!
@ Kathel : oui, pas envie de mourir dans d'atroces souffrances à cause d'un virus inconnu.. non non :)!
@ Alex : moi non plus...
@ Gambadou : à ne pas lire avant de se coucher !
Je crois que je vais faire partie des âmes sensible et m'abstenir
J'ai rencontré l'auteur au salon de Rennes le WE dernier ! Je lui ai acheté un roman...SF !!! dont le pitch me tentait bien, même si la SF est très peu présente dans mes lectures. A suivre donc pour voir si c'est un auteur à suivre !
J'ai a-do-ré !!! Quelle claque !
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