Don Salvator Fuensanta proche de la retraite est balayeur
dans un aéroport. Mais surtout il aime raconter des histoires.
Quand on dit que la vérité dépasse la fiction c’est bien
vrai et nous voilà nous lecteurs à écouter Salvator Fuensanta. Sans
s’imposer, non. Il parle à ceux qui veulent bien l’écouter. Ses collègues, la
serveuse de la cafétéria mais surtout les passagers. Doté d’un sens
extraordinaire de l’observation, il est capable de deviner la destination ou le
pays d’origine du voyageur. Avec beaucoup de naturel, il embraye la
conversation en racontant une histoire ou en donnant un conseil. On découvre
des histoires qui flirtent avec l’irréel mais qu’importe ! On
apprend qu’il existe un pacte entre hommes et femmes dans les aéroports qui se
joue avec une revue ou un livre, l’existence d’un club des désirs impossibles.
Ou encore une histoire d’amour peu banale, qui se cache
réellement derrière un poète finlandais et bien d’autres histoires encore ! Elles sont
souvent racontées par fragments et mettent toujours en scène Salvator
Fuensanta et son auditoire.
Ce petit livre frais rempli de charme et d’originalité se
lit tout seul et cerise sur le gâteau la fin est complètement inattendue !
Un seul conseil : ce serait vraiment dommage de passer à côté de cette lecture (et un auteur à suivre de très près) !
Désormais quand je mettrai les pieds dans un aéroport, je chercherai du regard quelqu’un susceptible d’être Salvator Fuensanta…
Désormais quand je mettrai les pieds dans un aéroport, je chercherai du regard quelqu’un susceptible d’être Salvator Fuensanta…
Si le Japon est le seul pays qui n’existe pas ?
Je l’ignore. C’est une information confidentielle. J’en sais déjà trop.
Je ne peux pas être au courant de tout. Bon voyage. N’en allumez pas une
autre, fumer c’est mauvais pour la santé… D’accord, une dernière question… Tous
ces Japonais avec leurs appareils photos ? Non, il n’y en a pas tant que
ça, même si on en a l’impression. Ce sont toujours les mêmes. Une cinquantaine.
Ils sont recrutés pour voyager et prendre des photos. Un travail aussi digne
qu’un autre? Vous ne croyez pas ?
14 commentaires:
Ouah! Ce petit livre mérite d'être plus lu, en effet! Je suis contente que son charme t'ait envahie...
@ Keisha : je l'ai dévoré!!!!Encore Merciiiii!
Bonjour Clara, rien que le titre, cela donne envie. Merci pour le conseil et bon 15 août.
Mouais... A l'occasion, pour moi... (malgré ton enthousiasme, désolée !)
Toi aussi, tu es dans le Japon aujourd'hui ! Pourtant on ne s'est pas donné le mot ! Ce roman, je l'ai déjà noté. Bonne journée !
C'est bizarre, il me semblait avoir déjà croisé ce livre il y a quelques années, pourtant la date de parution que tu indiques est juin 2012... Ou je confonds, ou il s'agit d'une réédition. En tout cas, j'ai toujours envie de le lire.
Il ne me tentait pas mais Kathel et toi m'avaient convaincue !
Une réédition, oui, je le signalais dans mon billet
http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-le-japon-n-existe-pas-105469655.html
Très tentant, l'extrait cité donne envie..
@ Dasola : et il se lit tout seul!
@ Anne : eh ben:)?
@ Catherine : oui, on est synchro!
@ ICB : Keisha ( plus rapide qu moi) t'a donné la réponse en commentaire !Oui, à lire!
@ Manu : je ne peux que le conseiller!
@ Keisha : heureusement, tu dégaines plus vite côté commentaires que moi...:)!
@ Hélène : et un auteur que je vais suivre de près!
Pauvres 50 japonais à toujours photographier les mêmes choses....
@ Alex : dur comme métier :)!
@ Alex : dur comme métier :)!
Très très bien ce bouquin, ainsi que son suivant, totalement différent : La carte du Labyrinthe !
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