Editeur : Grasset - Date de parution : Septembre 2015 - 292 pages dévorées !
Photographe, Emilienne est admiratrice de Julie « qui, à quarante ans dirige une entreprise spécialisée dans la fidélisation à long terme des clients(…), une femme assez habile pour confectionner des gâteaux en forme de hamburgers, une femme capable, après voir présidé une réunion, d’enfiler une jupe crayon pour rejoindre son mari à l’opéra et pleurer en écoutant Madame Butterfly » sa voisine de palier devenue au fil du temps son amie. Emilienne décide de participer à un concours de photos sur le thème « portaits(s) de femme(s) » à Arles et elle a déjà son modèle : Julie. Sauf que cette dernière après son accouchement s’écroule et se retrouve hospitalisée à Sainte Anne pour cause d’épuisement.
Mais Emilienne a son idée « je prendrais en photographie des femmes admirables, des héroïnes du quotidien, des modèles pour leur entourage. Et à travers ces différents portraits, se dessinerait l’idée que la femme d’aujourd’hui veut donner d’elle-même –une femme parfaite ».
Le tout est de commencer et que la première lui donne le nom d’une autre femme qu’elle admire et ainsi de suite pour refléter « un certain idéal contemporain ».
Dans ce roman sans temps mort et au ton relevé, on rencontre en compagnie d’Emilienne des femmes bien différentes qui racontent ou non leur parcours personnel et donnent leur vision de la femme parfaite. Et ça passe par des griefs contre la société (qui aurait engendré ce mythe en enfermant la femme dans un corps aux mensurations définies en lui refusant de vieillir) jusqu’à des rancœurs envers leurs aînées.
C’est enjoué, drôlement bien mené, on tourne les pages avec un sourire aux lèvres car Emilienne assume pleinement assume pleinement sa vie, sa personnalité, sa fantaisie et parce que derrière l’humour, il y a de vraies réflexions sur la condition de la femme. Un roman dévoré qui déborde d’une belle énergie contagieuse !
Les gens de bon goût sont d'un ennui mortel et contagieux.
Les billets de Cathulu, Cuné
Lu de cette auteure : La fille de son père - Sagan 1954
12 commentaires:
une lecture très sympathique!
ça semble sympa... mais je n'aime pas la couverture. (les cubistes faisaient la même chose, en mieux)
J'espère qu'il croisera ma route, je le note.
Un livre parlant de photo, ça ne peut que me parler !! Comme Kathel, la couverture ne me plait pas !
j'ai adoré le début et je me suis un peu lassée du procédé... d'ailleurs, j'avoue que, quelques semaines après ma lecture, j'ai presque tout oublié!
J'attendrai sagement qu'il arrive à la bibliothèque.
Un peu trop féminin pour moi je crois qui d'ailleurs préfère l'imparfait, du féminin comme du masculin ;-)
@ Kathel @Zazy :)))
@ Alex : un livre qui donne du punch!
@ Violette : j'ai aimé la fraicheur qui s'en dégage !
@ Aifelle : d'accord
@ Sandrine : mais elle n'est pas parfaite (donc imparfaite:))
Je l'ai déjà repéré chez Cathulu il me tente bien :-)
@ Céline : on trouve toujours des bonnes lectures chez Cath !
Tu confirmes, donc, ce qu'en disaient les deux autres C, et par conséquent mon envie de le lire ! Je dois bien avouer que je suis moi aussi un peu allergique à la couv', ce qui explique ma réticence à l'acheter. Je vais donc voir si je peux l'emprunter en fermant les yeux ! :-)
@ Mélanie B : :)))) tu peux essayer avec un bandeau ou un cache façon pirate
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