Editeur : Métailié - Traduit de l'islandais par Eric Boury - Date de parution : Mars 2016 - 320 pages comme je les aime !
1979. Après son enquête sur le décès d’un clochard dans Les nuits de Reykjavik, nous retrouvons Erlendur à la brigade Criminelle sous les ordres de Marion Breim. Le cadavre d’un homme est découvert dans un lagon pas très loin de la base américaine. D’origine islandaise, ce dernier y travaillait mais poser des questions aux militaires nécessite des autorisations qu’Erlendur et son supérieur n’obtiennent pas. L’enquête s’annonce difficile et la présence américaine n’est pas forcément bien ressentie par les habitants. D’ailleurs Erlendur ne cache pas son hostilité. En parallèle, la disparition non résolue vingt-cinq ans plus tôt d’une jeune fille âgée dix-huit ans le hante. Marion aimerait savoir pourquoi mais Erlendur n’est pas quelqu’un qui étale sa vie (il n’a rien dit à personne à son travail concernant son récent divorce). Têtu, il va se plonger dans cette autre affaire où le temps a malheureusement fait son œuvre. Les parents de la jeune fille sont tous les deux décédés, seule une tante est encore vivante.
Il y a dans ce nouveau livre tout ce que j’aime chez Indridason. Il ne bouscule pas son lecteur et dépeint tous les facettes du contexte où évolue Erlendur. Ici, L’Islande et ses habitants se sentant souvent oubliés sur l’échelle internationale alors que la guerre froide bat son plein.
Et toujours des personnages terriblement humains.
A chaque fois, j’apprécie énormément de retrouver Erlendur avec l’impression de le connaître un peu plus à chaque nouvelle lecture.
Un jour, Marion l'avait trouvé plongé dans un livre qui racontait ce genre d'histoires. Ce jeune policier piquait constamment sa curiosité. Il faisait tout à sa manière, personnelle, il avait quelque chose de vieillot et d’anachronique, ne parlait de lui, n'appréciait pas vraiment la ville et ne s'intéressait pas au présent sauf pour exprimer son agacement face à l'époque actuelle. Buté, il faisait preuve d'une indépendance hors norme, n'éprouvait jamais le besoin de faire part de ses sentiments et passait son temps plongé dans son étrange passion, les récits de disparitions.
Lu de cet auteur : La muraille de lave - Le duel - Les nuits de Reykjavik
Les billets d'Aifelle, Keisha (membres du club des Erlendurettes)
20 commentaires:
Les Erlendurettes, trop mignon ! Et un billet de plus qui donne envie :)
Erlandurette pure et dure et j'assume ! Je suis d'accord avec tout ce que tu dis dans ton billet, c'est un bon Erlandur.
@ Cathulu : tu aimeras, je suis certaine!
@Aifelle : tu as bien raison d'en être une !
Je suis fan aussi ! Erlendur forever !!
@Virginie : et une de plus !
Je ne crois pas être uen Erlendurette, je l'ai laissé quelque temps, mais repris quand même avec plaisir (alors, je repique? ^_^)
L'auteur a du mal à abandonner son personnage fétiche.
Après avoir lu les 3 premiers l'an dernier, je suis une Erlendurette convaincue ! Et accro ! :)
Faut que je m'y mette à Erlendur, depuis le temps... ;-)
Même si je ne suis pas encore une erlendurette - je n'en ai pas encore assez lus - je pourrais bien me laisser tenter par cet opus !
J'en ai 3 ou 4 de retard avant d'arriver à celui-ci... si je respecte l'ordre de parution en français !
@ Keisha : tu en es une aux 3/4:)
@ Alex : oui et tant mieux!
@ Asphodèle : il a son fan club !
@ Nicole G : ah oui !
@ Delphine : je n'en suis pas encore une ( mais je suis en chemin pour) et vraiment j'aime retrouver Erlendur !
@ Kathel :peu importe l'ordre de parution, non?
Argggg, vite, il faut que j'en relise un nouveau ! Mon dernier était "La muraille de lave". J'ai hâte de retrouver Erlendur. Mais en même temps tellement peur de manquer si je dévore trop vite les épisodes suivants...
Je veux bien faire partie des Erlendurettes aussi mais j'ai encore celui-ci à lire.
Bonjour Clara, ce roman m'attend. Je pense le commencer ce soir ou demain. J'ai hâte car moi aussi, je fais partie des Erlendurettes. Bonne journée.
@ La chèvre grise : à lire en prenant son temps:)
@ Valérie @ Dasola : mais peut-être qu'il existe un" vrai" fan-club, à voir:)
Tiens, il faudrait que je me refasse un petit voyage en Islande.Merci de la piqûre
Tu me donnes envie de retourner aussi près de erlendur !
@ Zazy @ Helène : passer du temps avec Erlendur ne se refuse pas:)
Enregistrer un commentaire