Éditeur : Albin Michel - Date de parution : Février 2012 - 305 pages et une écriture merveilleuse!
Douze nouvelles où l’on avance à l’aise et confiant guidé par
une écriture raffinée. Les univers de
Steven Millhauseur côtoient une part de mystérieux dans le réel. Généralement dans les nouvelles, l’auteur met
en scène un personnage principal. Ici, le groupe, le « nous » prend
volontiers l’habit du narrateur instaurant une atmosphère particulière. Atmosphère
renforcée par une certaine intemporalité dans les premières nouvelles. Nous ne
pouvons pas dater quand l’action se passe ou approximativement, mais qu’importe !
Steven Millhauseur a balayé ces questions d’ancrage dans le temps et les lieux pour laisser
évoluer ces personnages. Des personnages qui veulent savoir ce que cache le rideau
du rêve de l’enfance ou celui du frisson procuré par le spectaculaire. La peur s’empare des habitants d’une ville où
des très jeunes filles s’adonnent à des rites nocturnes étranges, des automates
tellement perfectibles d’émotions
mettent le public en émoi. Les limites sont repoussées au maximum et le
directeur d’un parc d’attraction veut offrir
toujours plus à ses visiteurs.
Je reviens sur l’écriture car elle est magnifique ! Des
nouvelles travaillées qui nous laissent le
sentiment que le réel peut quelquefois basculer vers des mondes où une part de magie existe. Impressionnant est le mot qui convient!
Je lève les yeux là-haut où les vastes espaces fendent l'âme comme le fer d'une hache, j'adresse mes adieux aux cieux plein de murmures, ces rue inaccessibles, puis je laisse tomber mon regard vers le bas, vers la terre qui s'élève, vers le lieu du sordide, l'humaine turbulence.
14 commentaires:
J'ai lu seulement un de ses romans, c'est vrai que c'est bien écrit! Mais je vais en rester là, à moins de le voir en bibli (rien ne presse, quoi)
Il est sur ma table de nuit, "in english", je l'ai ressorti du tréfonds de mes étagères après avoir lu un billet chez Cuné, je crois... Affaire à suivre !
Je l'ai dans ma pal, je l'ai fait remonter hier, il semble que j'ai eu raison...
J'en fais la critique aujourd'hui mais je te rejoins pleinement (une fois de plus).
As-tu lu La vie trop brève d'Edwin Mullhouse de Steven Millhauser? Un roman très fort et merveilleusement bien écrit. Je note Le lanceur de couteaux, évidemment!
@ Keisha : bien m'dame!
@ Kathel : la traduction est excellente donc "in english", l'écriture doit être queqlue chose!
@ Hélène : bien!
@ Mélopée : je vais aller lire ton avis de ce pas !
@ Nadael : non et je m'empresse de le noter !
Effectivement, nous aurions pu presque faire le même article toi et moi.
Il est dans ma PAL, il ne me manque que le temps...
De lui, j'avais bien aimé "Martin Dressler ou le Roman d’un rêveur américain".
@ Yv : oui, nous sommes sur la même longueur d'onde!
@ Cathulu : allez, on le sort :)!
@ Sylire : j'ai tellement aimé l'écriture que j'ai hâte de lire ses romans!
Sur ma pal aussi ! ;) Il faut que je me lance ... vivement les vacances.
Ouf ça y est j'ai réussi à me libérer de cet avis. Qu'est-ce qu'il m'est difficile de critiquer des nouvelles !
Je ne suis pas fan de nouvelles, ma petite tête ayant du mal à retenir toutes les histoires. Je préfère les romans, plus longs et avec une seule histoire (ou presque).
@ Leiloona : nous sommes en vacances !!!(enfin , les fifilles...)
@ Mélopée : oui, écrire un billet sur des nouvelle n'est pas simple...Je préfère parler de l'ensemble du recueil plutôt que de décrire chaque nouvelle. C'est un choix pour donner mon ressenti sur l'univers de l'auteur.
@ Alex : on a chacune nos préférences!
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