Editeur : Albin Michel - Date de parution : Mai 2014 - 297 pages et une déception...
Quincy Fariol rêvait être un écrivain. A vingt ans, son premier roman a remporté un prix ... décerné par une les détenus d'une maison d'arrêt. En s'y rendant, il fait la connaissance de Pauline qui aide dans une librairie tout en poursuivant des brillantes études d'informatique. Celui qu'elle aime Maxime est détenu dans cette prison et refuse de la voir depuis plus d'un an. Elle demande à Quincy de l'aider et de faire passer une sorte de message à Maxime. Quincy ne se doute pas une seule seconde quelle tournure prendra sa vie .
Quincy et Maxime tous deux amoureux de Pauline ne seront pas des rivaux comme dans bien des histoires. Une fois libéré Maxime va s'insinuer dans la vie de Quincy en voulant ce qu'il a de mieux pour son ami. Voyou au grand cœur prêt à employer des moyens peu orthodoxes pour que le talent d'écrivain de Quincy soit reconnu. Pauline ne voulant pas choisir entre les deux s'est mariée à un étudiant de sa promotion de Fac. Un trio que l'on suit pendant plusieurs années ponctuées de retrouvailles, de complicité ou d'éloignement.
Voilà les grandes lignes de ce roman qui à la base aurait pu me plaire mais beaucoup de points m'ont gênée. L'auteur ajoute des magouilles politiques et financières qui à mon goût alourdissent l'ensemble. J'ai trouvé peu crédible le personnage de Maxime qui frôle le cliché. La trame de l'histoire dont la fin sucrée joue avec les violons sur les cordes de l'amitié et de l'amour ne m'a pas convaincue.
Si j'ai souri à quelques reprises et malgré quelques réflexions sur l'écriture, je suis ressortie déçue de cette lecture.
Je n'y ai pas retrouvé ni charme ni la finesse de Corps étranger ou de La femme de nos vies ...
- Tu ne crois pas que tu confonds un peu trop la littérature avec la politique?
- Ca marche pareil : tu fais peur, on te respecte ou tu es mort. Si je te lâche, tu seras passé du vers de terre au moucheron pour finir en punaise qui s'écrase.
Le billet de l'Irrégulière pour qui c'est un coup de cœur.
13 commentaires:
Pouah, ça ne me dit rien du tout !
Comme dit l'Irrégulière, il y a deux types de romans chez Van Cauwelaert. Ici, nous sommes dans le tendre et drôle comme Les témoins de la mariée. Je préfère aussi les plus graves comme La femme de nos vies. Mais le style et les personnages restent superbes à chaque fois.
Il ne me paraît pas indispensable.
@ Un autre endroit : déçue, très déçue..
@ Jostein : ce type de roman n'est pas pour moi ( et j'ai les témoins de la mariée dans ma PAL, zut) !
@ Aifelle : non en effet !
Tu aimes vivre dangereusement ! ;-)
J'avais beaucoup aimé ses premiers romans mais je me suis lassée...
D'ordinaire, j'aime l'écriture de cet auteur !!! Il faudrait que j'essaie peut-être...
@ Irrégulière : et oui ..:)
@ Cathulu : je crois que je vais m'abstenir pour ses prochains romans..
@ Krol : oui, peut-être !
rohh zut ! j'étais sur le point de l'acheter. J'ai été un peu déçue par La Femme de nos vies, alors maintenant, je doute sacrément...
Je pense avoir fait le tour de cet auteur et pas envie d'y retourner. Tu confirmes
@ Violette : L'Irrégulière a beaucoup aimé ! je suis peut-être à contre-courant...
@ Zazy : à chacun de voir mais ce n'est pas un livre que je recommande...
Ah ! Un auteur ne peut pas plaire à tous les coups des années durant ! Pour ma part, j'ai encore 2 livres de DVC dans ma PAL avant de pouvoir en envisager d'autres !
Bonsoir, je n'ai pas été totalement emballée non plus, contrairement à de nombreux autres livres du même auteur.
Anne
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