Éditeur : Au Diable Vauvert - Date de parution : Mai 2014 - 218 pages qui font briller des étincelles de plaisir dans les yeux !
Tous les matins dans son TER de 6h27, Guylain s'assoit sur le même strapontin, sort de sa sacoche quelques feuillets épars et les lit aux autres passagers. Quelques feuilles volées le soir à "la Chose", cette machine avale et détruit les livres invendus, les ressort sous forme de pâte qui sert à fabriquer d'autres livres. Un travail alimentaire, une existence terne qu'il partage avec un poisson rouge nomme Rouget de Lisle (cinquième du nom), un seul ami Guiseppe qui est à la recherche de ses jambes broyées et contenues dans Jardins et potagers d'autrefois.
La vie de Guylain va changer quand deux femme âgées vont l'aborder pour lui demander de venir une fois par semaine lire les textes chez elles et quand il va trouver une clé USB coincée dans le strapontin. Une clé qui renferme des écrits une jeune femme de vingt-huit ans qui occupe le métier de dame-pipi. Des textes où elle raconte son quotidien et son travail. Je n'en dis pas plus pour que vous ayez à votre tour la surprise de découvrir ce livre !
Il s'agit d'un roman touchant et frais sans artifices où les personnages ne sont pas des héros mais des gens qui portent en eux une solitude, des blessures passées et qui reçoivent peu ou pas d'estime dans leurs emplois. Un roman qui est une ode d'amour à la lecture et à ce qu'elle apporte, à tous les livres (roman, policier ou érotique...) !
Avec beaucoup d'humour et une humanité bienveillante, Jean-Paul Didierlaurent nous transporte le temps d'une lecture et fait briller dans nos yeux des étincelles de plaisir. On en redemande !
Non, tout ne va va si bien que ça, eut envie de rétorquer Guylain. J'attends le retour d'un père mort depuis vingt-huit ans, ma mère me croit cadre dans une société d'édition. Tous les soirs, je raconte ma journée à un poisson, mon boulot me dégoûte à tel point qu'il m'arrive de dégueuler tripes et boyaux (...). En résumé, donc, pas de problème, sauf que je suis quand même dans tous les domaines un petit peu "à la limite inférieure de la courbe", si vous voyez ce que je veux dire. Au lieu de cela, Guylain répondit un "Ca va" laconique.
21 commentaires:
Celui là, je devrais le recevoir, et ton avis me conforte!
Très très tentant !!! On en a l'eau à la bouche...
L'extrait me plaît, le titre aussi ; j'ai été une lectrice de 6 h et des poussières dans un train pendant des années.
@ Keisha : j'aime avoir deux jours avant la sortie d'un livre le chance de l'avoir entres les mains suite à un tour en ville.. .) Merci à mon bienfaiteur !
@ Krol : il faut le lire!
@ Aifelle : je l'ai dévoré et savouré !
Eh bien ! Je ne savais pas qu'on pouvait publier du "touchant et frais" Au Diable Vauvert :) ! Me voilà toute curieuse !
Très tentant !
C'est effectivement très tentant ^^ Mais j'attends ton avis sur un autre roman... poin poin poin...
Tu m'intrigues ;0) ça a l'air très sympa...
Si on redemande du plaisir, alors, on a plus qu'à y aller...
J'en parle bientôt !!! ;)
Il semble faire l'unanimité. Je n'avais pas été attirée par la couverture mais à tort visiblement.
Je devais le recevoir aussi car j'avais aimé son résumé mais il y a du y avoir un problème d'horaire...Tant pis ce sera pour plus tard
@ Brize : et bien si, la preuve !
@ Véronique : ouiiii!
@ Irrégulière : tu vas me détester...
@L'Or rouge; oui avec un charme suranné en plus!
@ Yv : il devrait te plaire !
@ Antigone; j'avais vu ton billet disant que tu étais en cours de lecture.
@ Sylire : lil vaut mieux une couverture basique et un bon contenu que l'inverse:)!
@ Jostein : problème horaire pour moi aussi donc direction la librairie !
Comme Sylire, je l'ai refusé car je n'étais pas tentée (mais je n'avais vu la couverture). Il y a des livres qu'on ne sent pas pour soi.
@ Valérie : exactement !
Mince alors ! Il est très tentant celui là !
@ Noukette : et oui !
Noté, il me tente beaucoup (pourtant le fait qu'il soit sur un peu tous les blogs en général me rebute)
@ Galéa : il y a une averse de SP ( mais pas de pluie à Brest pour une fois ).
Il ne faut pas dire Fontaine... car j'ai finalement accepté, ce conte de fée littéraire (traduit dans 25 pays avant publication, comment est-ce possible?) me fascine.
On commence à pas mal parler de ce livre qui me tente énormément, il faut le dire !
Enregistrer un commentaire