Éditeur : Stock - Traduit de l'anglais par Mathilde Bach - Date de parution : Avril 2015 - 325 page et un avis non objectif...
Alors que Peggy est âgée de huit ans, son père construit un abri antiatomique chez eux. Sa mère Ute, pianiste, n' apprécie pas les réunions chez eux où d'autres "survivalistes" viennent discuter de la fin du monde. Ute doit s'absenter de Londres pour une série de concerts laissant James avec Peggy.
James installe une tente dans le jardin. Peggy ne va plus à l'école, apprend à vivre de ce qu'ils attrapent en posant des pièges. Sur ce qui semble un coup de tête, James décide qu'ils vont partir pour die Hütte, un endroit très loin de Londres. Peggy pense qu'il s'agit d'une question de semaines, le temps qu'Ute rentre. Die Hütte est juste une cabane en bois perdue dans les bois. James ment à sa fille : Ute est morte tout comme le reste du monde et ils sont les deux seuls survivants. Peggy grandit, James a basculé dans une folie : il l'appelle Ute, a de brusques changement d'humeur.
Neuf années plus tard, Peggy est de retour à Londres dans sa maison avec Ute. Elle a été kidnappée par son père, mais comment le haïr ? Souffrant du syndrome de Stockholm, les images du bonheur passé se mélange à d'autres bien moins roses. Elle n'arrive pas à démêler la réalité des souvenirs idéalisés.
L'histoire alterne la vie de Peggy en compagnie de son père et le présent. Des descriptions superbes de la nature où ils se débrouillent pour survivre au fil des saisons, un huis clos où la complicité entre un père manipulateur et sa fille s'étiole petit à petit. Car Peggy comme toute adolescente se rebelle mais elle ne peut pas renier ou taire l'amour qu'elle éprouve pour son père. Que s'est-il passé réellement ?
Claire Fuller analyse très bien la relation père-fille détournée par les mensonges, la solitude et la folie. C'est prenant, troublant, glaçant, beau et terrible à la fois. Ce récit ferrera de nombreux lecteurs et la fin les scotchera.
Mais voilà, si au départ j'ai été captivée, les trames de certaines de mes lectures me sont revenus à l'esprit sans compter deux ou trois phrases qui m'ont mises la puce à l'oreille, j'ai donc deviné ce qui allait arriver... Dommage.
14 commentaires:
Aïe, quand on devine, moins de plaisir... J'ai déjà laissé tomber un polar où je pensais trop à un bouquin de Lehane (et vérifié à la fin, c'était le même twist)
L'auteure n'apporte donc rien d'original.
N'empêche, je l'attends, ce roman.
Dans le genre de Room d'Emma Donoghue et de Claustria de Jauffret???
@ Keisha :oui même quand le livre possède des qualités !
@ Alex : pour moi, non..
@ MarieClaude :oui tout à fait !
Pas complètement convaincue...
Je suis intriguée et en même temps je ne suis pas certaine de me laisser embarquer.... A voir!!
Déjà noté et les avis sont plutôt intrigants. J'espère être moins attentive que toi et louper les indices ;-)
@ Delphine : je lirai son prochain roman en tout cas (si prochain,il y a)
@ Séverine : à chacunb de voir, oui:)
@ Zarline : ce ne sont pas des indices à proprement parler mais la trame m'en a rappelée d'autres.
Le sujet pourrait m'intéresser mais ton avis ne me donne pas envie de le découvrir. A voir si d'autres avis me font changer d'avis.
@ tant qu'il y aura des livres : il lui manque un peu d'originalité...
je note, l'intrigue a quand même l'air bien sympa...
@ Eva : une auteure à suivre !
Je note quand même car le thème me plait ! Et ton avis est un peu mitigé mais pas négatif finalement !
@ Céline : exactement, un avis entre deux ...
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