Éditeur : Points - Date de parution : Août 2012 - 182 pages et une très, très belle lecture !
Fillus de anima.
C'est ainsi, qu’on appelle les enfants doublement engendrés, de la pauvreté d'une femme et de la stérilité d'une autre. De ce second accouchement était née Maria Listru, fruit tardif de l'âme de Bonaria Urrai.
C'est ainsi, qu’on appelle les enfants doublement engendrés, de la pauvreté d'une femme et de la stérilité d'une autre. De ce second accouchement était née Maria Listru, fruit tardif de l'âme de Bonaria Urrai.
Premières phrases de ce roman qui laissent échapper un parfum de poésie. Les années cinquante, Soreni, village ancré dans la terre de Sardaigne où les habitants sont attachés aux traditions, à certaines
coutumes accomplies depuis toujours. Des rites inscrits dans le mode de vie. Ainsi
quand la mère de Maria donne ou échange sa cadette de six ans à Tzia Bonaria
Urrai, Maria devient " Fill'e anima". La fillette obéit et quitte un foyer sans argent
pour s’installer chez Tzia Bonaria. Femme âgée, toujours vêtue de noir et officiellement couturière, drapée dans un veuvage avant
même un mariage et un ventre qui n’aura jamais
porté d’enfant. Elle se charge d’élever Maria, lui ouvre l’accès à l’instruction
par l’école. Une nuit, Maria surprend Tzia Bonaria partir et s’absenter de longues
heures. A sa question, Maria n'aura pas de réponse. Maria est heureuse chez Tzia Bonaria et si
les mots mère ou fille ne sont pas prononcés,
une relation très forte les unit. Lors de certaines occasions, Maria voit sa mère
naturelle et ses sœurs mais son son amour va à Tzia Bonaria.
Un jeune homme amputé d'une jambe demande de l’aide à l’Abaccadora, Tzia Bonaria poursuit ses mystérieuses sorties nocturnes... Je n'en dis dirai pas plus sur cette histoire, ni qui est vraiment l'Abaccadora et son rôle.
Un livre lu en apnée, ferrée par le talent de conteuse de Michela Murgia qui nous entraîne dans une Sardaigne proche de celle de Milena Agus où les coutumes rythment la vie.
Les relations entre Maria, sa mère naturelle et Tzia Bonaria qui a le droit de douter de sa place affective dans ce triangle sont décrites avec beaucoup de pudeur et en finesse. Ajoutez-y la transmission sous toute ses facettes, une écriture empreinte de poésie et d’une délicate richesse… que demander de plus pour passer un très, très bon moment ?
Beaucoup de billets et d'avis sur Babelio.
Un jeune homme amputé d'une jambe demande de l’aide à l’Abaccadora, Tzia Bonaria poursuit ses mystérieuses sorties nocturnes... Je n'en dis dirai pas plus sur cette histoire, ni qui est vraiment l'Abaccadora et son rôle.
Un livre lu en apnée, ferrée par le talent de conteuse de Michela Murgia qui nous entraîne dans une Sardaigne proche de celle de Milena Agus où les coutumes rythment la vie.
Les relations entre Maria, sa mère naturelle et Tzia Bonaria qui a le droit de douter de sa place affective dans ce triangle sont décrites avec beaucoup de pudeur et en finesse. Ajoutez-y la transmission sous toute ses facettes, une écriture empreinte de poésie et d’une délicate richesse… que demander de plus pour passer un très, très bon moment ?
Beaucoup de billets et d'avis sur Babelio.
14 commentaires:
J'ai lu ce livre d'une traite cet été et j'étais triste qu'il soit fini ! Une échappée belle comme on en aimerait plus souvent !
Je l'ai noté dés sa sortie, il est à la bibli,je pense que ton avis va finir par me faire craquer.
Je lirai ce livre, un jour c'est sûr ! Bisous ma belle.
Si tu compares à Milena Agus, je note.
Je suis très contente qu'il t'ait plu et surtout que tu réussisses à donner envie sans trop en dire, ce que j'ai regretté sur certains billets d'autres blogs.
Ce n'est pas faute de l'avoir noté, depuis sa sortie, comme les livres de Milena Agus d'ailleurs ! Mais je ne désespère pas... ;-)
Oui, on ne peut s'empêcher de penser à Agus. ;)
Le style et le monde de Milena Angus ne me passionnent pas, alors ce sera sans moi (ouf !)
Enorme coup de coeur pour moi aussi! Une pointe de Milena Agus, oui. J'irais même jusqu'à dire qu'il a un peu résonné comme le sublime (chef d'oeuvre!) "Le coeur cousu", de Carole Martinez.
Ca fait du bien des lectures aussi belles.
Il me tente beaucoup, beaucoup... Celles qui l'ont lus l'ont vraiment apprécié
En voilà un que j'ai très envie de lire ! Ouf, il est en poche !
@ Asphodèle : oui, un beau moment !
@ Hélène :il est en poche, tralala !
@ Philisine : un livre beaucoup aimée par deux de mes libraires...alors forcément, j'ai craqué !
@ Aifelle: oui pour l'univers mais l'écriture de Milena Agus est différente.
@ Anne : c'était toute la difficulté de ne pas trop en dire justement !
@ Kathel : espoiiir !
@ Leiloona: tous deux aiment leur Sardaigne !
@ Alex : Milena Agus est une auteure que j'apprécie beaucoup !
@ Célestine : tu sas raison, j'y ai pensé durant ma lecture: des mots brodés avec finesse et richesse !
@ L'or des chambres : oui, je crois que tout le monde a aimé !
@ Noukette : ouiiiii!!
Oh tu m'intrigues, je note!
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