Éditeur : Rouergue - Date de parution : Avril 2012 - 216 pages qui se lisent toutes seules!
Avertissement : si vous avez aimé Comment ( bien ) rater ses vacances d’Anne Percin, précipitez-vous sur celui-ci !
Louise, quinze ans, en vacances chez Jamie sa grand-mère à
Morgat avec sa mère. Elle a prévu et organisé d’aller passer une semaine en
camping à Bénodet avec Théo son grand copain et sa mère. Hélas, cette dernière
doit rentrer à Paris pour le travail. Adieu le camping ? Non car Louise est bien déterminée à bousculer
Jamie pour qu’elle les accompagne.
Plantons le décor et les caractères. Morgat, charmante commune de la Presqu’Ile
de Crozon et Jamie. La grand-mère
coincée, maniaque, hyper-organisée entre l’arrosage de ses rhododendrons et les
courses à la biocoop, vieille depuis toujours. Elle a ses habitudes et s’y
cramponne. Entre elle et Louise, sa petite-fille, il y a un monde. Le décalage des générations a creusé un fossé, des incompréhensions réciproques. Quand la mère
de Louise doit rentrer à Paris pour remplacer une collègue, Jamie sermonne Louise
« on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie ». Mais voilà, cette
semaine au camping avec Theo est capitale. Son meilleur ami est homosexuel et ses parents aux préjugés bien
ancrés n’en savent rien. Pour lui, cette
semaine est une bouffée d’oxygène, une échappatoire. Louise va secouer Jamie mais bien
plus qu’elle ne le pense… Et les voilà qui partent tous les trois en camping à
Bénodet (charmante commune balnéaire près de Quimper). Louise va apprendre l'histoire de Jamie, découvrir vraiment qui elle est.
Si ce livre est truffé d’humour, il n’en demeure pas moins
qu’il aborde la guerre d’Algérie et ses conséquences, l’homosexualité et les liens
entre générations. Frais, dynamique et touchant, il se lit tout seul avec des personnages attachants! Vivement la suite !!!!
Lu Dévoré et aimé également par Fifille de 14 ans.
14 commentaires:
Bon, sympathique, je le vois bien. Tu es super bien conseillée en effet...
@ Keisha : oui, j'ai la chance d'avoir des libraires formidables !!!!
Je garde de super souvenirs d ela presqu'île de Crozon et comme j'avais aimé le roman d'Anne P., forcément, je note!:)
@ Cathulu : super!
Une histoire fraîche comme un matin dété, forcément je note ! Et j'aime ton blog-it, la transgression de "ce suis se fait ou pas", tu es une fille formidable !
Les thèmes abordés me sont chers : adopté d'office !
Avec ton préambule concernant le roman d'Anne Percin, je ne peu que noter, c'est OBLIGE !!!
Je le note pour "mes" lycéens, et pour moi aussi :) !
J'aimerais bien le lire, mais pour le recevoir ici c'est presque impossible.
Tu en as fait un excellent résumé - et qu'en pense la jeune lectrice de 14 ans ?
Je ne peux pas ne pas avoir envie de le lire, c'est évident! Ton blog-it est touchant. Tu sais, il n'y a de lois que celles qu'on veut bien se donner... faire un sourire, tendre la main, ça n'a jamais été défendu... mais je comprends ce que tu veux dire par rapport à une certaine "distance" qu'on imagine devoir respecter. Bravo, je suis sûre que ça a fait beaucoup de bien à cette inconnue, ton attention et ton écoute.
Rien que ta comparaison avec le roman de Percin que j'avais adoré (toujours pas fait de billet d'ailleurs...), j'ai envie de me précipiter ! ;-)
Ben oi aussi, je vais tomber dans le panneau, j'ai adoré le livre d'Anne Percin !!
@ Asphodèle : une fois, j'ai voulu aider une personne âgée à traverser la rue (elle avait une canne et son sac de courses à roulettes), elle eu peur , croyant que j'allais l'agresser:)!Quelquefois, je me prends des gadins en retour!
@ Philisine : super!
@ Bladelor : j'en étais certaine!
@ Saxaoul : chouette !
@ Lise NY : Fifille l'a préféré à celui d'Anne Percin. La fin du livres est ouverte appelant à une suite donc elle demande déjà à quand la suite! Merci de ta venue!
@ Gwen : les transports en commun ont changé à Brest... il y a désormais cette règle du chacun pour soi. Personne n'ose rien dire.. Un jour, un jeune avait sa musique à fond la caisse et pieds posée sur le siège d'en face, tout le monde soupirait mais n'osait pas aller lui dire de mettre moins fort. Sauf bibi... qui ne retour s'est faite insultée ! Mais au moins il avait arrêté!
Pour cette rencontre, je trouvais important de ne rien dire, de ne pas juger surtout. Car nous sommes en permanence jaugés, décryptés selon nos actes ou nos pensées.
@ Noukette : je sais attirer ton attention:)!
@ Anne : et une de plus!
Je n'ai pas lu le livre D'anne percin, mais pourquoi pas !
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