Il s’agit d’un premier roman et c’est ô combien délicat d’écrire noir sur blanc que je n’ai pas accroché à ce livre. En fait, je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire et à trouver ma place…
« Elle » raconte, prend à témoin une énigmatique femme de ménage. Sa femme de ménage qui vient tous les jeudis. Pas de mots inutiles échangés entre elles, juste le strict minimum. Elle a 37 ans, elle est veuve depuis peu et sans enfant. Elle habite dans une grande maison entourée d’un jardin. La maison où elle toujours vécu depuis qu’elle est née. Elle n’est pas seule car Marie-Jeanne, la jeune et belle cousine de son défunt mari s’est invitée à rester. Une relation sensuelle amoureuse naît entre les deux femmes mais elle voudrait que Marie-Jeanne parte et que tout cesse.
Qui est cette femme ? Aux premiers abords, on dirait qu’elle se languit, nonchalante, qu'elle passe ses journées à attendre que le temps passe. Ce récit est une longue lettre adressée à sa femme de ménage. Elle ne connait rien d’elle mais c’est à cette femme silencieuse qu’elle se confie. Je me suis posée la question de savoir si cette femme de ménage existait ou si elle était le fruit de son imagination. Sa vie semble fade, triste, sans goût. Avec un mariage où l’amour s’était éteint. La mort accidentelle de son mari ne l’a ni plongée dans un immense désarroi ni dans le chagrin. Elle vit enveloppée dans ses souvenirs d’enfance et d’adolescence. Une mère distante, sèche. Un père affectueux. De trop, peut-être. Je n’ai pas compris si elle faisait allusion à un amour incestueux ou à des gestes déplacés. Marie-Jeanne est un rayon de soleil. Jeune et insouciante, elle se laisse porter par la vie. Mais sa présence l'envahit peu à peu et le désir fait place à une méchanceté froide. Je me suis sentie perdue dans ce récit, dans cette maison et dans cette relation avec Marie-Jeanne. Perdue, cherchant mon chemin entre ses souvenirs, ses fantasmes. Une confusion désagréable en ce qui me concerne. Je me suis demandée où elle m’emmenait. Le sentiment d’être mal à l’aise m’a mise sur la défensive. Et, je me suis sentie totalement étrangère à cette lecture.
Merci Laure-Anne ! |
19 commentaires:
entai t un peu mais vu ce que tu en dis, je passe, ma Lal te remercie!
Il me tentait un peu !:)))
Hum, un roman dont on ne sait pas vraiment ce qui est de l'ordre du fantasme ou de la réalité ?
Bouh je passe à toute vitesse !
Je passe aussi ! Ca a l'air...mortel ;)
PS : Joli changement sur ce blog, j'aime beaucoup !
Dommage... Il me tentait bien, mais tu viens de me faire changer d'avis !
Très jolie et sobre, ta nouvelle présentation... Pour le livre, je crois que je n'accrocherais pas non plus à ce genre d'histoire...
D'autres auront sans doute adoré, et ce livre trouvera son lectorat...
Bon, j'aimerais bien lire un deuxième avis pour voir...
bon, he bien, vu que ma LAL et ma PAL son largement fournies, je ne vais pas m'attarder sur ce roman!
Mmmh... Je comprends ton sentiment. C'est toujours délicat de dire à quel point on est passé à côté d'une lecture. Mon dernier billet sur "Car voici que le jour vient" soulève le même problème...
Moi, je viens juste te dire qu'il fait bien joli par ici depuis que tu as changé le décor ! (même si c'était très bien avant)
ça arrive ! en tout cas ta bannière et nouvelle présentation sont très réussies. Et pour Miossec... tu me diras !
@ Cathulu : je n'ai pas accroché à son univers.
@ Leiloona : j'ai eu du mal à me positionner, à trouver ma place dans cette lecture...Un personnage que jen'ai pas réussi à cerner. Penseés, rêves, réalité ...je me suis perdue !
@ Moustafette :je suis restée hermétique à l'univers de l'auteure...
@ Cynthia : merci!!!
@ Sophielit : je n'ai pas été réceptive à cette histoire. Je pense que ce livre trouvera ses lecteurs !
@ Gwen : tu as vu ça, Monsieur a bien bossé ?
@ Alex : oui, tout à fait !
@ Sylire : je n'ai pas réussi à rentrer dans l'hsitoire, à m'en imprégner.
@ Choupynette : ce n'est que mon avis...
@ Soukee : si ça n'avait pas été dans le cadre d'un partenariat, je n'aurai pas fait de billet. Parce qu'il s'agit dun premier romans et parce mon avis est très subjectif...
@ Anne : oh, merci !
@ Gambadou : je suis passée à côté de cette lecture...
Si tu vois des gens furieux à la gare, il y a de fortes chances que ça soit à cause de moi!
Oh my god oh my god oh my god... je suis tombée par hasard sur ton blog et sur ce billet.... Emilie Desvaux était dans ma classe au collège... ça fait super bizarre! Bon ben je pense que je vais me procurer ce livre "pour voir". Je me souviens qu'elle était la meilleure en rédaction à chaque fois, ça ne m'étonne pas.
@ Ankya : non? tu rigoles???
Non non je ne rigole pas, je lui ai demandé de me confirmer que c'était bien elle et... c'est bien elle !
Ca me fait tout bizarre...
Emilie Desvaux est un fille que j'ai encontré dans mon adolecence. A l'époque, c'était une fille extra, mais ça, je ne le savais pas encore. C'est une fille impreignée qui à d'abord fait ses débuts avec Les Jardins de Mona dans le concours qui donna lieu à un regroupement de nouvelles intitulé Carrefour des Fuites. J'avais lu cette histoire d'une 60ène de page qui reflétait assez ses tourments d'adolecente. J'ai 30 ans aujourd'hui et je dois avouer que c'est la fille la plus solide que j'ai pu cotoyer tout le long de ma vie. Je suis sur que ce livre parlera à très peu de gens et qu'il à troublé pas mal d'entre vous, celà dit, je ne pense pas que chercher à écrire un best seller était son but, mais plutôt de transformer du mauvais en meilleur. En tous je la félicite d'avoir fait tout ce qu'elle à pu faire dans sa vie et j'admire beaucoup, de loin, cette femme.
Un certains Thomas ;)
@ Thomas : je n'ai pas été sensible à son univers. Ca peut arriver...
Et être publiée est déjà un gros travail !
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