samedi 3 août 2013

Enrico Remmert - Petit art de la fuite


Éditeur : Philippe Rey - Traduit de l'italien par Nathalie Bauer - Date de parution : janvier 2013 - 216 pages de plaisir ! 

Trois amis embarquent à Turin pour  un voyage qui doit les conduire à Bari. Ville où Vittorio violoniste restera afin de jouer plusieurs mois sans un grand orchestre. Angoissé, il se signe par la thérapie à la bière. Francesca son future ex fiancée est également de la partie por lui annoncer que c'est fini entre eux et qu'elle partage dorénavant sa vie avec son Luca le vétérinaire pour qui elle travaille. Et il y a Manu qui se greffe à ce voyage. Monitrice d'auto-école, ex gogo-danseuse, elle fuit Yvan son compagnon un DJ violent. Tous prennent place à bord de la voiture de Manu pour un périple peu ordinaire.

L'ambiance entre Vittorio et Francesca est non ne peut plus glaciale alors que Manu s'est bien gardée de leurs dire qu'elle avait volé à Yvan ( pour les dédommagements et le mal subi ) un tableau de valeur. Sauf qu'Yvan les retrouve et que le voyage prend les allure d'un road-movie limite déjanté avec de nombreux rebondissements à travers l'Italie.
Enrico Remmert donne la parole tout à tour à chacun des personnages qui sont tous en proie à des questions purement individualistes ou à des réflexions sur l'avenir car ils ont besoin de marquer une pause, de se retrouver ou de prendre de décision. Vittorio, Francesca et Manu tous les trois différents vont trouver en eux et grace à la compagnie des deux autres une force et une volonté qui leur manquaient. Ils nous offrent une vision de la vie à travers un kaléidoscope avec un mélange de poésie, d'ironie, d'humour, ou de réflexions scientifiques, existentielles ou terre-à-terre et c'est tout simplement savoureux ! Je n'aime pas spécialement les romans à fin ouverte mais ici j'ai été conquise !

Je ne me suis pas ennuyées une seule seconde et j'ai tourné les pages avec un plaisr que je ne vais pas bouder ! Car  les  aspects faussement légers de ce roman cachent de bonnes surprises ! 

Les billets de  Gwordia,  SylireYvon


12 commentaires:

Jérôme a dit…

Il est dans ma pal depuis sa sortie en début d'année. A te lire, j'aurais tort de reporter plus longtemps la lecture de ce roman, surtout s'il est savoureux.

Clara et les mots a dit…

@ jérême : ah oui et après ta déception ave Martinez, il te fera le plus grand bien!

sylire a dit…

Une lecture sympathique mais pas inoubliable en ce qui me concerne.

Gwenaelle a dit…

Pour une fois je peux écrire : il est dans ma PAL!

Kathel a dit…

Je l'avais repéré, car Philippe Rey faisait des promotions sur les livres numériques,mais je me suis laissé plutôt tenter par JC Oates.

mireille hurard a dit…

Je n'ai lu que la moitié de ton billet. Je réserve la totalité après ma lecture .

Anis a dit…

C'est vrai que la fuite peut être un art, l'occasion d'aller vers de nouveaux horizons.

keisha a dit…

Je crois me souvenir qu'on me l'avait proposé, j'ai hésite, le temps passe...

Anne a dit…

Je l'ai bien noté dans le Voisins voisines !

Clara et les mots a dit…

@ Sylire : j'ai envie de continuer avec cet auteur !

@ Gwen : champagne!!!!!

@ Kathel : je sui sans dans "j'ai réussi à rester en vie de" de Otaes et vu la charge émotionnelle 'ai failli l'abandonner.. mais non finalement !

@ Mireille : l'Italie Mireille !

@ Anis : oui exactement !

@ Keisha : ah, zut !

@ Anne: merci !

Emma a dit…

C'est tentant mais pas fan non plus des fins ouvertes.....

Eimelle a dit…

je crois qu'il me plairait, je note!