Dans ce livre, on suit Thomas sur le trajet de sa vie : étudiant, marié avec trois filles adolescentes et aux âges où l’on décide se marier. A travers tout ce parcours, il y a d’autres histoires qui apparaissent ou qui surgissent de l’enfance.
Le récit n’est pas linéaire, les chapitres sont des brèches dans le temps. On passe de Thomas marié et étant médecin légiste à Thomas étudiant, de ses filles adultes aux années de l'enfance. Au début, j’ai été très gênée par cette construction puzzle car je ne voyais pas les rapports entre les différents personnages.
Il faut être patient et tout s’assemble. Les trois filles de Thomas et Solweig ont toutes des caractères très différents. Dès l’adolescence, l’aînée Estelle se montre révoltée. Elle prendra la poudre d’escampette avec son premier amour de jeunesse. Une famille marquée par l’absence d’Estelle. Quand un éditeur appelle Solweig pour lui annoncer que le roman de son mari est un bijou, elle tombe des nues. Elle qui pensait connaître Thomas voit sa vie basculer. Sauf que Thomas n’a pas écrit ce livre. On découvre petit à petit d’autres personnage qui auront toute leur importance dans cette histoire. Des personnages sensibles ou meurtris par différentes blessures. Dans ce livre, l’enfance a un rôle important, il s'agit d'une des poutres maîtresses du récit.
L’écriture est limpide, très agréable. Et, j'ai été plus touchée par Thomas que par l'histoire . Lui qui semble ne penser qu’à son travail, alors qu’il côtoie des cadavres à longueur de temps, est en fait un être sensible. Avec Estelle qui peut paraître le canard boiteux de la famille, ils aideront d’autres personnes. Mon bémol : au départ, la construction du récit m’a un peu désarçonnée.
Pour Antigone c’est un coup de cœur, Aifelle « s’est surprise à lire les dernières chapitres avec fièvre, pressée de savoir ».
Le blog de Sébastien Fritsch, c’est ici.
10 commentaires:
Ta lecture n'est pas très éloignée de la mienne. C'est amusant de voir que chacune s'attache plus ou moins à certains aspects du roman, l'éventail des personnages est large.
@ Aifelle : je me suis plus attachée à Thomas qu' à l'histoire !
Un avis en demi-teinte, pourtant.
Bonjour Clara, j'ignorais que S. Fritsch avait écrit un nouveau roman, je note. J'avais lu le 6ème crime, pas mal mais sans plus. Bon dimanche.
J'ai déjà lu les autres billets... Je ne sais pas... Titre magnifique...
J'ai peur que la construction ne soit un trop gros frein.
A partir du moment où l'on accepte le principe de la construction...le roman est tel que tu le décris très attachant. J'ai été sensible au rapport entre Estelle et ses parents. J'en ai discuté avec l'auteur, beaucoup d'éléments de l'histoire ont fait écho en moi, d'où mon coup de coeur sans doute, mais je dois dire que j'ai été impressionnée par l'écriture et l'imagination.
@ Dasola : celui-ci est encore meilleur !!
@ Alex : la construction m' a dérangée au départ ...
@ Dasola : tu as déjà lu cet auteur ?
@ Keisha: le titre est sublime et m'a fait fondre...
@ Manu : il n'y qu'au début début où la construction m'a perturbée. J'ai ai discuté avec Sébastien Fritsch et c'est volontaire : "L'idée était de donner au lecteur une impression de plusieurs histoires parallèles, avant qu'on se rende compte que ces histoires mettaient en jeu les mêmes personnages à des âges différents. "
@ Antigone : j'avoue avoit été un peu perdue au départ...Thomas est très attachant ! Et l'écriture est très agréable!
En étant prévenu que le départ est un peu difficile, pourquoi pas. je note ce titre.
@ Géraldine : l'éciture est à découvrir !
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