jeudi 24 mai 2012
Michèle Perret - D'ocre et de cendres
Éditeur : L'Harmattan - Date de parution : Février 2012 - 110 pages et des vies touchantes de femmes Oranaises !
Ce recueil de nouvelles relate la vie de femmes liées à Oran. Elles y sont nées, elles y vivent encore ou alors elles ont quittée cette ville pour un autre pays.
Des vies différentes où la femme est abordée à travers le temps : enfant, adolescente, jeune mariée, femme plus âgée, grand-mère. Et chacune à sa propre histoire avec les souvenirs heureux du temps de l’insouciance, la condition des femmes Algériennes mais surtout l’empreinte de l’histoire : la guerre d’indépendance, le massacre du 17 octobre 1961 à Paris. Cet évènement est abordé par le regard d'une parisienne bourgeoise et énarque qui découvre avec stupeur l'impensable. Les coutumes, l’autorité et la figure masculine, la culture, les désillusions, l'amour, le racisme, la pluralité des communautés sont présents dans ces textes. L'image d'une société qui a mué mais qui conserve ses racines nous est transmise comme les rêves et les espoirs de ces femmes.
Avec une écriture toute en finesse et très visuelle, Michèle Perret dresse des portraits de femme touchants, échelonnés dans la grande histoire et nous livre un recueil est profondément humain ! Seul petit bémol : j’ai trouvé que la dernière nouvelle était « cliché ».
Nous passons aux bidonvilles du nord-ouest, Courbevoie, Nanterre. Nous les arpentons, Marga, son copain qui ressemble à un vieux typographe anarchiste, deux militants nationalistes au visage de bois et moi, avec mes fines ballerines et tenant par la main ma petite muette. Les ruelles sont boueuses, les baraques misérables et pourtant, il y a souvent là une certaine chaleur, une certaine amitié. Je découvre un monde inconnu.
Les billets d'Alex , Daniel Fattorius
10 commentaires:
Je dois le lire aussi ... Je le lirai, mais cet été, je pense ...
@ Leilonna : bon courage à toi car je sais que le mois de juin est chargé pour vous !!!!
Merci Clara pour ce regard attentif, je ne dirai pas "cliché", je dirai, et c'est beaucoup plus dur "paternaliste" du moins, c'est ce que je pense souvent, après avoir écrit cette nouvelle.
Ca ne me tente pas du tout. je passe.
@ Michèle Perret : je disais "cliché" car la situation et les deux personnages m"ont semblé trop stéréotypés. Merci de m'avoir lu !
@ Géraldine : bon, tant pis !
Une référence qui m'intéresse beaucoup et que je vais noter.
@ Anis : super!
J'étais sûre qu'il te plairait.
@ Alex: tu connais mes goûts!
A lire, pour comprendre.
Enregistrer un commentaire