Quatrième de couverture :
Volontairement, paresseusement, éperdument, Georges Perros note. Bribes et morceaux ; fulgurations, colères, angoisse, apaisement, selon l'humeur, la lecture, le lieu, bref comme tout le monde vit : par moments, par éclairs, par éclats.
«... Pour ne rien perdre de cette incessante lecture, tout m'est bon - bouts de papier, souvent hygiénique, tickets de métro, boîtes d'allumettes, pages de livre. J'en suis couvert.» D'où aujourd'hui ces papiers distribués, collés, un livre - la chambre de l'esprit, mais à travers laquelle passe cet air de fête ou ce vent fou qui les a fait se détacher de la vie.
«... Pour ne rien perdre de cette incessante lecture, tout m'est bon - bouts de papier, souvent hygiénique, tickets de métro, boîtes d'allumettes, pages de livre. J'en suis couvert.» D'où aujourd'hui ces papiers distribués, collés, un livre - la chambre de l'esprit, mais à travers laquelle passe cet air de fête ou ce vent fou qui les a fait se détacher de la vie.
Comment et pourquoi avoir lu cet auteur? Parce que mon chanteur chouchou ( c'est à dire Miossec... pour ceux et celles qui l'ignorent encore) s’en inspire pour écrire certaines de ses chansons. Lors de ses concerts, il fait souvent référence à cet auteur venu s’installer à Douarnenez. Papiers collés ce sont ce sont autant de réflexions, de pensées sur l’homme, l’amour, la vie… Autant vous dire tout de suite que j’ai aimé ! Cette écriture m’a séduite et le contenu m’a comblée!
Saisir l’instant présent et l’écrire, Georges Perros l’a fait avec brio. Ce qui donne cette précision dans la concision des mots. J'ai picoré ces petites phrases couchées au gré des humeurs, alchimie qui donne toute une originalité à ce livre. Du sérieux au gai, de l’ironie à l’amour. On y réfléchit à ces mots griffonnés qui interpellent ou qui font sourire ! Que demander de plus ? Le deuxième et le troisième volume de ces papiers collés…tout simplement.
Le bonheur est un devoir, etc. Et puis quoi, encore ?
Aucun peintre n’a pris la mer.
L’ écriture a cette vertu de nous faire exister quand nous n’existons plus pour personne. De là sa magie, sa divine hérédité. Au comble du malheur de n’être plus aimé, sans qu’il y ait faute de part et d’autre, le seul acte d’ écrire qu’on n’est plus aimé soulage un peu (…)
12 commentaires:
Depuis le temps que j'en entends parler... ton billet me décide : iul faut que je le lise !:)
Inconnu au bataillon, cet auteur! Merci pour la découverte (nan nan j'ai une PAL ici)
Après cette lecture, il n'y a plus qu'à venir faire un petit pèlerinage à DZ pour voir la maison où le poète s'était installé... Hé hé!
@ Cathulu : c'est superbe ! (et je ne dis pas ça parce que Miossec s'en inspire..)
@ Keisha : un auteur peu connu, oui ...( tu es ecrtaine pour ta PAL?)
@ Gwen : Que oui !!! Je viendrai!!!!
Comme Keisha, auteur inconnu. Je vais voir s'il est à la bibliothèque.
Comme Keisha et Aifelle, auteur encore inconnu mais je vais me renseigner parce que ces petits papiers pourraient bien me plaire !
@ Aifelle : un auteur dont on ne parle pas beaucoup mais pourtant...ces "papiers collé" sont excellents!
@ Hathaway : à force d'entendre Miossec en parler, j'ai feuilleté le livre et j'ai craqué !
j'ai lu un de ses ouvrages étant plus jeune (j'ai plus le titre en tête) après avoir été jeter un oeil à la maison qu'il occupait à Douarn'... tu me donnes envie de m'y intéresser de nouveau :)
@ Lasardine : oui, il faut !!!!
A ne pas manquer non plus "Une vie ordinaire".
Une vie en poème de 8 pieds écrits dans l'urgence et qui nous fait mieux connaître ce grand monsieur.
Je l'ai un peu connu à Dz. Sa vie était vraiment poétique!
@ Yves : merci pour ce titre !Et merci de votre visite !
Il a une correspondance avec plusieurs écrivains ou Gérard Philippe, pleine d'humour et de profondeur. A lire autant que ses papiers collés.
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