1667, Hollande, la ville de Delft est le siège de la compagnie néerlandaises des Indes orientales et vit du commerce par voie maritime. La qualité de femme de Magdalena ne lui a pas permis de prendre la relève de son père à la tête de la compagnie. Grâce aux liens du mariage, son époux Pierre Van Beyeren a hérité de cette fonction. Bien que cantonnée à officier dans son foyer, Magdalena semble une femme comblée. A travers son journal, elle se livre.
Les heures silencieuses est un livre que l’on ouvre et où l’on est immédiatement bercé par les premières lignes. Il ne reste plus qu’à le savourer. Et c’est ce que j’ai fait ! Dans une écriture élégante mais sans fioriture ou excès, Magdalena parle d’elle et on a l’impression de lire un journal écrit au 17ème siècle. L’élégance alliée à la poésie et à la sensibilité ... et je craque ! A travers son journal qui s’étale sur un mois, Magdalena se confie. Elle nous livre ses remords, ses blessures, ses joies et ses peines. Sans en dire de trop, on est transporté dans cette Hollande d’autrefois. La peinture joue un rôle important, fil qui ourle en couleurs ce portait de femme. Une femme qui se dévoile en tant qu’épouse, mère, mais aussi celle qui a des envies interdites et regrette de n’être pas né garçon. Alors oui, encore un beau récit intimiste qui m’a touchée !
Gaëlle Josse nous offre là un premier livre qui explore le cœur et l’âme, un tableau ancré dans une époque et un lieu. Un seul regret : celui d’avoir tourné la dernière page, j’aurai bien aimé en lire davantage ! Une auteure à suivre de très, très près…je vous le dit ! Cette lecture m'a remise en mémoire le livre La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier.
Les billets de Chaplum ( Manu), Fransoaz, Livrogne.
Les billets de Chaplum ( Manu), Fransoaz, Livrogne.
Je sais désormais qu’il faut agir selon son cœur, au plus près de ce qui nous semble juste et ne jamais accepter ce qui nous fait violence. J’ai failli ce jour-là, et le prix de ce manquement est une croix de plomb sur mes épaules.
L’ordre, la mesure et le travail sont des remparts contre les embarras de l’existence (…) Ce que nous tentons de bâtir autour de nous ressemble aux digues que les hommes construisent pour empêcher la mer de nous submerger. Ce sont des édifices fragiles dont se jouent les éléments. Elles restent toujours à consolider ou à refaire. Le cœur des hommes est d’une moindre résistance, je le crains.
27 commentaires:
Je vais arrêter de passer par icic !!! LOL !!!! encore un livre de plus sur ma LAL !!!!
ah oui comme Sandrine, tu nous tentes vraiment ! hmm pense donc à notre pal ! comment résister à cette douceur, à cette poésie, je craque forcément ! il me le faut absolument ! déjà le titre m'a séduite , les heures silencieuses, bon sang de bonsoir, c'est pour moi ça ! bonne semaine... et merci pour ce livre qui va rejoindre ma liste déjà fort longue ...
Un récit qui fait contrepoids avec le point de vue sur la servante chez Tracy: intéressant!
Ma bibliothèque vient de le commander, je le note pour un peu plus tard !
(ceci est un vrai commentaire, pas une publicité !)
Déjà repéré chez Fransoaz et ton avis ne fait que renforcer mon envie de le lire. Mais là, pour le moment, j'ai la tête sous l'eau alors j'attendrai un peu...
Tentant, très tentant !
J'hésite encore à m'inscrire chez Manu qui en a fait un livre voyageur.
Arf je vais finir par craquer !
PS : Un petit tag t'attend chez moi ;)
Tentant
Tentant !
Tiens je pensais l'avoir déjà noté, et bien non...c'est fait !
Un roman tellement beau et sensible !
Fransoaz en a parlé à notre comité de lecture l'autre soir et cela m'a beaucoup tenté.
Le thème ne me dit rien en ce moment, je verrai plus tard.
Un très beau livre découvert sur les blogs et que je ne regrette pas une seconde d'avoir lu, il va circuler dans la famille c'est certain
j'aime bien le mot que tu emploies: élégant, c'est vrai qu'il y a de l'élégance dans l'attitude de cette femme
Une vrai réussite et vraiment une auteure à suivre
Merci d'avoir un blog interessant
@ Sandrine( SD49) : mais non !!!
@ Pascale : deux belle lectures d'affilée... que demander de plus ? Que ça continue!
@ Mango : oui ! et pour un premier roman, c'est beau !
@ Kathel : tu ne vends rien? Non, c'est vrai ?
@ Gwen : la tête sous l'eau... tu observes la faune et la flore sous marine de Douarn ?
@ Boulie : un petit ragal !
@ Cynthia : pourquoi donc tant d'interrogations? C'est la saison des tages, on dirait...
@ Hélène : bien !
@ Antigone : ouf, l'oubli est éraparé !
@ Manu : j''attends impatiemment son prochain livre !
@ Sylire : je pnse qu'elle l'a bien "défendu" !
@ Aifelel : pour plus tard car tu devrais aimer!
@ Dominique : tout comme toi, j'espère qu'il va toucher de nombreux lecteurs !!!
@ Anonymme : merci !
J'ai adoré autant que toi !
J'avais adoré lire "la jeune fille à la perle" et ton article donne envie de me plonger dans cette histoire, je le note pour le lire très vite.
C'est un grand plaisir de te lire et de se remémorer ce bon moment de lecture. Puisque comme toi, j'ai trouvé frustrant de fermer ce livre je l'ai relu quelques jours plus tard.
@ Mrs Pepys : ce livre fait un tabac !
@ Nina : alors tu aimeras !
@ Fransoaz : Après ton billet, c'était difficile de passer à côté !
Je me doutais que tu aimerais.
Merci pour le lien
@ Noann : ah oui ! tu as vu juste !
je viens de terminer la lecture de ce petit roman délicat, j'ai adoré !
Et bien, ca y'est, c'est lu. malgré ma rétissence envers les livres historiques, j'avoue que je me suis laissée portée par cette plume et ce portrait de femme touchant et sincère.
@ Lucie : super!
@ Géraldine : c'est beau, tout en finesse !
Une très belle découverte pour moi aussi.
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