Un recueil de quatorze nouvelles inédites de l’auteur américain Kurt Vonnegut. Ces textes datent des années 1950, époque où Kurt Vonnegut se lançait dans l’écriture et commençait à publier des récits dans des magazines. Il s'agit un jeune homme d'une trentaine d'années qui a connu l'horreur : le suicide de sa mère, une seconde guerre mondiale et les prisons allemandes. Pourquoi ces indications ? Pas pour meubler et faire des lignes, rassurez-vous. Mais parce justement ces nouvelles sont inscrites dans le contexte des années 50. L'auteur y apporte un regard franc, désenchanté et sans concession.
Je ne vais pas vous détailler les quatorze nouvelles. Il s’agit d’un recueil où l’humour, le loufoque et la fantaisie servent de palette pour brosser le portait d'un pays et "de son petit peuple de laissés-pour-compte, de dépressifs, d'introvertis, d'opportunistes". Le sourire s'estompe et laisse place au goût amer d'un douloureux constat. Toutes ces nouvelles ont un point commun, elles amènent le lecteur à se poser des questions.
Je ne vais pas vous détailler les quatorze nouvelles. Il s’agit d’un recueil où l’humour, le loufoque et la fantaisie servent de palette pour brosser le portait d'un pays et "de son petit peuple de laissés-pour-compte, de dépressifs, d'introvertis, d'opportunistes". Le sourire s'estompe et laisse place au goût amer d'un douloureux constat. Toutes ces nouvelles ont un point commun, elles amènent le lecteur à se poser des questions.
Dans Confido, un employé banal invente un objet un objet qui contient toutes nos pensées même les plus basses ou celles qui sont inavouables. Il espère devenir millionnaire en le vendant. Ira-t'il jusqu’au bout de son projet ?
Avec Fubar, un employé dépressif a son bureau au fin fond d’un gymnase où il ne voit jamais personne. Sa vie va changer avec l’arrivée d’une secrétaire.
Avec Fubar, un employé dépressif a son bureau au fin fond d’un gymnase où il ne voit jamais personne. Sa vie va changer avec l’arrivée d’une secrétaire.
Ed Luby’s Kay Club m’a donnée des frissons dans le dos ! Une ville sous l’emprise d’un seul homme riche et puissant. La police, les juges travaillent pour lui. Cette nouvelle dégage une tension qui va en crescendo.
Dans les gentilles petites créatures, la science-fiction se fait une place dans le quotidien d’un homme. Il découvre dans un objet 6 petits humains.
Je ne sais si certain(e)s d’entre vous se souviennent de la série la quatrième dimension et de ses épisodes d’une vingtaine de minutes en noir et blanc. Après chaque épisode, il me fallait du temps pour reprendre pied avec la réalité. Il s’est produit la même chose avec ces nouvelles où l'étrange a une part non négligeable.
Donc si vous voulez vous confrontez aux limites de l'absurde et du réel, un seul conseil : lisez-le !
6 commentaires:
The Twilight Zone : quel bonheur ! Les meilleurs scénarios ont été écrits pas Matheson, j'en regarde aujourd'hui encore. Ta comparaison est alléchante.
Le titre attire, le contenu me tente moins par contre. Tant mieux, cela ne surcharge pas ma PAL écroulée !
Je ne connais que Slaughterhouse 5 de cet auteur ... enfin, je ne l'ai pas lu mais c'est considéré comme un classique aux USA et du coup, je l'avais noté ! J'ignorais qu'il avait écrit aussi des nouvelles !
Je ne connais pas du tout mais ça m'intrigue!
Je ne connais pas mais la façon dont vous en parlez me donne assez envie... le titre du recueil vient de rejoindre la liste "des livres à lire" ! Merci.
@ Ys : j'en garde un excellent souvenir !!! Réalité, fiction on oscille entre les deux et c'est génial !
@ Géraldine : un auteur à découvrir pourtant !
@ Joëlle : dce sont des nouvelles inédites !
@ Mango : il faut se laisser tenter !
@ Nathalie : merci de votre commentaire etde votre visite ! si j'arrive à donner envie de lire, c'est que du bonheur !
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