Accompagnée de ses deux enfants Rose part en croisière en Méditerranée. Son mari qui boit de trop et trop souvent n'est pas venu mais cette coupure est une bonne chose pour Rose, elle a besoin de faire le point. Une nuit, le paquebot « un immeuble flottant (..) une ville rêvée, l’utopie à la portée des déambulateurs » recueille des migrants en pleine mer. Rose donne à un jeune migrant nigérien Younès le téléphone portable de son fils. C’est sa façon d’aider.
Ce geste partant d’un bon sentiment sans attendre un retour quelconque et sans chercher à paraître courageuse ou héroïque est un point d’ancrage. Dans la vie de Younes et dans celle de Rose. Ce personnage féminin s’interroge sur sa vie, sur ce qu’elle transmet à ses enfants et sur son couple. Loin d’être un cliché, Rose est un personnage contemporain par ses fragilités, ses réflexions, avec toutes ses ambiguïtés, tiraillée par l’envie d’en faire plus et celle de se protéger. De protéger sa vie et sa famille.
Ce sujet d’actualité est traité sans pathos ou larmoyant par Marie Darieussecq. Elle fait preuve d’un ton loin d’être grave où elle réussit à placer de la légèreté, à nous faire sourire et à rendre hommage à ceux et à celles qui tendent une main pour aider malgré tout. Sans leçon de morale ou de jugement, la politique migratoire est abordée par le prisme de Rose si proche de nous mais que que n'ai pas entièrement comprise.
Au final, il m'a manqué la petite musique et la grâce d'Il faut beaucoup aimer les hommes. Et cette fois ci malgré une belle humanité sans fard , Marie Darrieussecq n'a pas réussi à me convaincre totalement.
Elle eut ce réflexe, de tendre la main vers eux, d'essayer quelque chose, mais.
Sur le blog : Etre ici est une splendeur - Il faut beaucoup aimer les hommes
13 commentaires:
J’attendrai le poche, donc.
Dommage, le thème est intéressant
Il me semble avoir déjà essayé de lire cette auteure sans grand succès.
Je n'ai toujours pas lu cette auteure, je ne sais pas si je le ferai un jour.
Les critiques dans l'émission La dispute hier soir rejoignaient ton avis et ne m'ont pas donné envie de le lire.
Je crois avoir Il faut beaucoup aimer les hommes dans ma PAL, je commencerai par lui.
Le thème m'intéresse
C'est le sujet qui m'attire malgré tout. On verra bien !
Je l'ai noté, je verrai si la bib l'achète
Je ne suis pas convaincue non plus par son roman ....
Il me tente tout de même, malgré tes petits bémols, le sujet me touche particulièrement.
J'attendrais un peu je crois, mais ce personnage de femme pourrait me plaire...!
La passage de Mari Darieusseq à la GBL m'a donné envie de découvrir son roman. A voir si de l'envie, je passerai à l'action.
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