Éditeur : Alma éditeur - Date de parution : Janvier 2012 - 118 pages comme un bonbon acidulé
La trentaine, Martin Leroy est licencié et sa petite amie le quitte. Comme il n’a plus rien à perdre, il
décide de se venger de son ancien patron. Il se rend à son domicile mais il n' y a personne. Martin s’installe dans un bar
pour l’attendre. Et à l’extérieur ou à l'intérieur, la vie continue…
Oui, trois petit points de suspension car Martin, le
personnage principal, est le fil
conducteur de ce roman où l’on croise tour à tour plusieurs personnages. Arnaud
Dudek nous raconte leurs vies, leurs espoirs et leurs quotidiens. Autant de
personnes anonymes dont les vies s’imbriquent ou se croisent. Moi qui aime
observer les gens et leur inventer des vies, je me suis régalée! Avant, Martin avait tout pour être heureux.
Encore que. Une enfance pas comme les autres, élevé par une mère à peine sortie de l’adolescence et qui finira par
sombrer dans la folie. Dans ce livre, l’auteur pointe les défaillances du monde
actuel. Avec ce même humour qui m’avait séduite dans les vies imperméables (son recueil de nouvelles). Tout s’enchaîne avec limpidité, fluidité et l'on découvre
les relations entre les uns et les autres. Et quand Matin retrouve par hasard
un ancien ami d’enfance et qu’ils refont le monde, on de demande à quoi tient le bonheur. Beaucoup de finesse
pour faire passer les émotions et ce roman a le goût d’un bonbon acidulé. Doux,
piquant et tendre. Quelques pages supplémentaires auraient été les bienvenues.
J’en redemande et vivement un second roman !
On le sait, L’Escalator souffre d’un déficit d’image dans le
cinéma comme dans en littérature. Au rayon ressorts narratifs, les artistes lui
préfèrent l’escalier, ou bien l’échelle. Assez rare qu’un personnage de roman
franchisse une étape importante de sa vie sur un Escalator. Roméo ne déclare
pas sa flamme à Juliette depuis un escalier mécanique.
22 commentaires:
Je le note, un bon premier roman est toujours une double découverte ! Vilaiiine... :)
J'en parle mardi,j'ai bein aimé aussi !
"Bien" serait mieux!:))
un bon début qui accroche ma curiosité.
D'accord pour les pages supplémentaires ! ^
Je note!!
Voilà qui est tentant ! J'ai lu ton article sur ses nouvelles et ça me dit bien aussi. A ton avis, il vaudrait mieux que je commence par lequel ?
Oulala... je sens que je vais craquer... et un de plus, un!!
Lallisé !
si court, il ne grossira pas ma pal
Encore une bonne pioche chez le même (jeune) éditeur que Thomas Vinau ! Et on sent un légère connivence entre les deux romans,^donc une vraie ligne éditoriale, gageons-le. Je le note aussi.
Je suis ravie de voir que tu continues à écrire. C'est vraiment bien de partager ses lectures. Mais il ne fut pas demander à la toile ce qu'elle ne peut pas nous donner, je crois. En tout cas, j'aime beaucoup venir lire tes articles.
ton billet donne envie de découvrir cet ouvrage, je le note
C'est le titre qui t'a intriguée? Tu t'es demandé comment c'était possible, non? (ah, tu ne l'avais pas encore ce commentaire-là, dans ton top 10 hein?) ;-)
Je suis très très tentée. Je le note! =)
moi aussi j'aime imaginer la vie des gens en les regardant passer tout en sirotant un thé ! je note !
hmm... j'ai peur de rester sur ma faim du coup :S
Peut-être un peu trop acidulé, rien que le titre.
Tiens, il me semble bien séduisant, ce premier roman, je garde le titre en tête!
@ Asphodèle : tout à fait !!! moi, vilaine ? non!!!!
@ Cathulu : j'attends mardi pour le lire alors:)
@ Mango : il se lit d'une traite en plus!
@ Secondflore : nous sommes d'accord ! et merci de ta venue!
@ Agathe : bien!!
@ Violaine : ses nouvelles ne sont disponibles qu'en format numérique. Il faut lire les deux!
@ InsatiableCharlotte : j'aime l'écriture de cet auteur et la galerie de personnages est bluffante de vérité !
@ Michel : mais oui, il passera inaperçu entre deux pavés de 500 pages:)
@ Anne : ah? je note cet auteur alors!
@ Anis : Merci Anis!
@ Verval : il faut le découvrir !( et merci!)
@ Gwen : hum..hum...hum... nouvelle réponse dans le top 10 des commentaires:)!
@ Marion : oui, il faut lire cette nouvele génération d'auteurs comme Arnaud Dudek ! Ils apportent un vent nouveau et c'est bien !
@ Gambadou : voilà une bonne chose pour commencer l'année!
@ Lasardine : tu ne resteras pas sur ta faim !
@ Alex : non, ce n'est pas de la guimauve ou le pays de oui-oui et que des gentils. Justement, il creuse , révèle au grand'jour les failles et les envies.
@ Nadael : oui et l'explication du titre titre est joliment suggérée par l'auteur à la fin du livre !
Ah zut, j'ai décliné l'offre de l'éditeur, mais bon on ne peu pas tout lire
Tiens, toi reviendre ?!
@ Yv : oui, hélas...
@ Moustafette : oui, moi revenue !
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