Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils aussi André, fils unique de Loïc et Fernande, est élevé pour en devenir un. Alors que la première guerre mondiale fait rage, André, adolescent, développe un don très particulier. Sous ses doigts, la chair des femmes atteint le plaisir suprême. Et, en ces temps de disette du bas ventre, toutes ces dames font la queue devant la boucherie.
Un matin, André trouve devant la boucherie un panier en osier avec à l'intérieur un beau bébé.
Puis un deuxième, un troisième… Et voilà qu’André se retrouve père de sept enfants qu’il aime inconditionnellement. Mais, l’armistice est signé et les valeureux soldats reviennent. André décide de prendre la mer avec ses sept enfants pour rejoindre l’Amérique.
Un matin, André trouve devant la boucherie un panier en osier avec à l'intérieur un beau bébé.
Puis un deuxième, un troisième… Et voilà qu’André se retrouve père de sept enfants qu’il aime inconditionnellement. Mais, l’armistice est signé et les valeureux soldats reviennent. André décide de prendre la mer avec ses sept enfants pour rejoindre l’Amérique.
Non, je n’ai pas aimé ce livre, je l’ai adoré car il est un petit bijou dans son genre ! Une lecture truffée d’humour qui flirte avec le conte et qui se lit comme du petit lait.
C’est que Martin Provost a une belle écriture entraînante, joyeuse qui m’a prise par la main. Et les noms des viandes chantent, roucoulent sous sa plume.
J’ai souri, j’ai rigolé, j’ai été émue car c’est une très belle histoire qu’il nous raconte ! Il y a l’amour charnel mais surtout l’amour de ce jeune père pour ses enfants.
C’est que Martin Provost a une belle écriture entraînante, joyeuse qui m’a prise par la main. Et les noms des viandes chantent, roucoulent sous sa plume.
J’ai souri, j’ai rigolé, j’ai été émue car c’est une très belle histoire qu’il nous raconte ! Il y a l’amour charnel mais surtout l’amour de ce jeune père pour ses enfants.
Et dès demain je vais aller embrasser gaiement mon boucher !Un regret ? Oui, de ne pas avoir pu aller rencontrer l’auteur chez Dialogues lundi dernier.
Un seul conseil : lisez-le !
Elle leva son délicat visage vers le premier étage et André vit alors, dans jeux égarés, gorgés d’un trop-plein d’amour maternel, cette même douleur qu’il avait devinée chez les vaches à qui l’on vient de prendre un veau pour le mener à l’abattoir, et qui meuglent à la mort plusieurs semaines.
Un grand merci à Brize pour ce livre voyageur !
25 commentaires:
Je suis sur la liste, na na nère!
Sans les bons avis sur les blogs, il ne m'aurait pas attiré, celui là...
On ne peut que plébisciter un livre qui respire la joie de vivre ! :-)
Si vous vous y mettez toutes ... pourtant je n'aime pas les bouchers.
Spontanément la couverture et le titre ne m'auraient pas attirée mais ton avis me donne envie de le découvrir
Un livre que je conseillerai donc à mes amis bouchers!:)
Rien que la couverture déjà est sympa.
Tu vas vraiment aller embrasser ton boucher demain ? (allez, avoue : il est jeune et beau !)
Rien que la couverture et le titre me file l'indigestion. Ben oui, c'est bête mais il faut faire des choix et tant pis si je passe à côté d'un bon bouquin !
Un sujet original... la couverture ne colle pas trop à ce que tu racontes, par contre. D'où peut-être le manque d'enthousiasme spontané des éventuelles lectrices...
@ Aaron : merci de me contacter par mail...
Non mais comment on peut résister à ça hein!!! Impossible!!! Noté, donc. Ca semble juste assez weird dans la mise en situation pour me plaire!
@ Keisha : moi non plus à cause du titre
!
@ Marie : ah oui !!! c'et une jolie bouffée de bonheur !
@ Aifelle : il faut le lire , c'est bien écrit , c'est tendre !
@ Zorane : sans l'avis de Brize je ne l'aurai pas lu!
@ Cathulu : mais non :)! c'est une belle histoire pour tout le monde!
@ Emilie : la couverture a un aspect désuet charmant!
@ Brize : ah, mon boucher s'est transformé en un étal frigorigié où la viande est sous barquette.. tout se perd!
@ Manu : non! Je t'assure , il faut le lire!
@ Gwen : oui et c'est bien dommage!
Bonjour d'une brestoise expatriée qui déambulait aussi il y a quelques jours à Dialogues...
Kenavo ;-))
Vonnette
Conseil bien noté : merci !
@ Karine:) : là il va ffaloir que je cherche la définition de Weird!
@ Vonette : on s'est peut-être croisé ? merci de ta visite !
@ Kinine : c'est un livre à découvrir !
j'ai carrément adoré!!!!
Perso, je suis passé à coté. Pas du tout embarqué par l'histoire, trop absurde avec une fin franchement ridicule. Bref, la déception, mais je comprend tout à fait que ce texte vraiment original puisse séduire.
@ Lasardine : j'ai lu tos aavis enthousiaste !
@ Jérôme : j el'ai lu comme un conte ou une fable, je n'ai trouvé la fin ridicule mais amusante. Merci de ta visite et d'avoir donné ton avis sur ce mlivre. Soit on aime beaucoup soit c'est l'inverse !
Un livre qui met de bonne humeur - super !
Bonjour Clara, je suis nettement moins enthousiaste que toi. Je l'ai emprunté à la bibliothèque. J'ai beaucoup aimé le début et quel talent dans l'écriture (l'auteur doit être épicurien) mais la fin n'est pas à la hauteur. Cette fable se termine en eau de boudin (avec burger) si je puis dire. Déçue. Bonne journée.
@ L'Ogresse : les avis sont partagés sur ce livre !
@ Dasola : On peut tiquer pour la fin mais personnellement, je l'ai ressentie comme un clin d'oeil...
Sans aller jusqu'à adorer ce livre, je l'ai plutôt bien aimé. C'est une lecture très agréable même si la fin m'a laissé sur ma faim !
Je viens de le terminer et je n'arrive pas à savoir si j'ai aimé ou pas. C'est vrai que cette lecture m'a amusée, mais j'étais contente qu'elle ne soit pas plus longue, je me suis un peu lassée de ce drôle d'univers.
Je viens de le terminer j'ai vraiment aimé ce livre, et je l'ai trouvé très bien écrit avec de l'humour et d'originalité.
Martin Provost conte ici un rêve qu’il a écrit sitôt réveillé. Ce genre de rêve que l’on fait pendant que la digestion d’un repas pantagruélique travaille les entrailles faisant peiner le corps alors que l’esprit échafaude des plans d’évasion afin d’échapper au supplice. « Bifteck » est une parenthèse enchantée avec un début et une fin encrée dans la réalité mais dont le cheminement se perd dans les méandres de l’imaginaire, du phantasme, du désir, de l’épicurisme et de l’amour. Un peu de tout, pêle-mêle, une pincée de sel pour rire, d’aromates pour la curiosité, d’épices pour l’exotisme : le tour est joué pour surprendre le lecteur. L’écriture est généreuse, ronde et féconde. Pour les lecteurs qui aiment la vie et les contes de grands ! (26/12/2010)
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