dimanche 5 septembre 2010

Pourquoi courons-nous ?

Reprise de l'atelier d'écriture chez Gwen !

Aujourd'hui, écrire à partir d'une série de mots au choix une quatrième de couverture...

Et voici donc la quatrième de couverture en exclusivité de Pourquoi courons nous? ( attention, j'ai déposé un copyright pour le titre et l'histoire !)

Après sa biographie émouvante écrite en 1990, Corentine Le Bellec signe son premier roman «Pourquoi courons-nous ? ».
Livre inspiré par une chanson de Miossec « les joggers du dimanche », ce roman met en scène des personnages qui courent autour d’un lac. Des pas réguliers, martelant le sol aux petites foulées en passant par les grandes enjambées. Pourquoi courons –nous et après quoi ? C’est la question que se pose Corentine Le Bellec à travers ces quatre personnages féminins.

Mathilde, trentenaire, est cadre à responsabilités, son embonpoint est son obsession. Elle compense une vie sentimentale inexistante par son statut de femme autoritaire. Redoutée par ses collègues, elle est une proie facile pour les vendeurs de poupées aux silhouettes parfaites. Mal à l’aise dans sa peau, elle déverse son amertume au travail.

Il y a Eva, la jeune retraitée, dont on ne sait peu de choses et qui est venue s’installer depuis dans la région. Riche propriétaire roulant sur l’or, les commérages vont bon train sur sa fortune. Tous les jours, elle trottine autour du lac en fredonnant une mélodie d’une autre époque.

Sophie, mariée depuis six ans et femme au foyer, désespère de ne pas avoir d’enfant. Lors de son jogging matinal, elle va prier à la chapelle et demander à Dieu d’exaucer son désir avant de passer sa journée à nettoyer une maison aseptisée, diluant sa mélancolie dans la javel.

Elles se croisent au gré de leur jogging, s’observent se saluent d’un sourire jusqu’ au jour où l’arrivé de Marie va tout bouleverser. Marie, à l’anatomie parfaite, femme brillante et épanouie qui conjugue une carrière politique et gère l’éducation de ses quatre enfants avec brio.

Sans se l’avouer, elles courent toutes après un idéal. Lors des joggings, les pensées, les blessures, les amertumes et les jalousies remontent à la surface...

Corentine Le Bellec est reconnue pour sa biographie relatant son enfance et son adolescence intitulée Mes gênes baignés d’alcool . Certes, ce livre lui a  valu le Goncourt mais aussi de nombreuses fâcheries avec sa famille. N’oublions pas que sans concession, elle a écrit « qu’elle a vécu dans un patelin paumé de 2000 âmes plus connu pour son ratio bar/habitant que pour sa chappelle du 16ième siècle ». Il y a cinq ans, elle a publié un recueil de nouvelles intitule Je-tu-elle mettant en scène des femmes. Avec son écriture sensible mêlant ironie et humour, Corentine Le Bellec dit « à travers mes livres, je confesse, je distille peu à peu des éléments de ma vie ».

5 commentaires:

gambadou a dit…

on s'y croirait ! Bravo

Gwenaelle a dit…

Pour que quelqu'un de "pas très inspiré", je trouve que tu fais très très fort! C'est génial, cette idée de livre. Beaucoup moins génial que mon site qui bug à mort! Et évidemment, ça tombe le dimanche!

Livvy a dit…

Je découvre ici le thème, après avoir tenté, sans succès, de me connecter au blog de Gwen, ce matin, et maintenant.
Je ne pourrai sans doute pas y participer, je n'ai pas la liste de mots et pas toute la soirée pour écrire. Dommage !!

PS J'ai inauguré un défi d'écriture, prochaine édition dans la semaine...

Aifelle a dit…

Comment tu as fait pour voir le billet de Gwenaëlle ? Chez moi c'est inaccessible depuis ce matin.

Clara et les mots a dit…

@ Gamdadou : ah j'ai oublié de mettre un extrait , zut !

@ Gwen : je vais peut-e^te l'écrire... rires!

@ Livvy : super !

@ Aifelle : ca y est le blog de Gwen n'est plus en rade !